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LES TUMEURS DE
L’OVAIRE
PR T DJENAOUI / BELFORT
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INTRODUCTION
Les tumeurs de l’ovaire posent des problèmes:
◦ De diagnostic clinique
◦ De diagnostic histologique
◦ De prise en charge thérapeutique
Affection fréquente et le cancer est en
augmentation: 5ème rang des C.
Cancer ovaire : 3ème cause de mortalité
Incidence est de 12-14/100 000
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INTRODUCTION
Ces notions impliquent que devant toute tumeur
ovarienne:
◦ Laparocopie ou laparotomie
◦ Examen histologique de toute pièce opératoire
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ETUDE EPIDEMIOLOGIQUE
Incidence a augmentée
Il existe des cas familiaux
◦ Le risque est de 5 % / 1% lorsqu’une parente de 1er
degré est atteinte.
◦ Le risque est de 7 % quand plusieurs membres sont
atteints
◦ Il peut atteindre 40 % s’il y association sein/ovaire
ce risque est lié à une mutation du gène BRCA1
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ETUDE EPIDEMIOLOGIQUE
La Fréquence augmente chez les nullipares
Les traitements inducteurs augmentent ce risque
La CO pendant plus de 10 ans réduit ce risque de
50 %
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ETUDE
ANATOMOPATHOLOGIQUE
DEUX CLASSIFICATIONS
◦ CLASSIFICATION MACROSCOPIQUE
◦ CLASSIFICATION MICROSCOPIQUE
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ETUDE
ANATOMOPATHOLOGIQUE
CLASSIFICATION MACROSCOPIQUE
◦ TUMEURS EN APPARENCE BENIGNES
◦ TUMEURS EN APPARENCE MALIGNES
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ETUDE
ANATOMOPATHOLOGIQUE
CLASSIFICATION MACROSCOPIQUE
◦ TUMEURS EN APPARENCE BENIGNES
◦ Kyste séreux : paroi mince- liquide citrin- pas vévétations
◦ Kyste mucoide : liquide séreux épais-
◦ Kyste dermoide : substance pateuse avec débris os, cartilage
◦ Kyste endométrioide : liquide épais , chocolat-
◦ Tumeur solide à paroi homogène : fibrome - thécome
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ETUDE
ANATOMOPATHOLOGIQUE
Tumeurs en apparence malignes
◦ Kyste présentant des végétations intra –ou extra kystiques , multiloculaires
◦ Tumeur adhérente aux organes pelviens.
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ETUDE
ANATOMOPATHOLOGIQUE
CLASSIFICATION MICROSCOPIQUE
◦ Les tumeurs du revêtement épithélial ou communes
80%
◦ Les tumeurs des cellules germinales 10 %
◦ Les T du mésenchyme et des CS ou T endocrines 3.7%
◦ Les tumeurs conjonctives
◦ Autres tumeurs
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Les tumeurs du revêtement ou épithéliales communes
( 80 % des TO).
◦ Les tumeurs séreuses : les plus fréquentes
◦ Les tumeurs mucineuses
◦
◦ Les tumeurs endométrioïdes
◦
◦ Les tumeurs de Brenner et les carcinomes à cellules
transitionelles
◦
◦ Les carcinomes indifférenciés
◦
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ETUDE
ANATOMOPATHOLOGIQUE
Les tumeurs du revêtement ou
épithéliales communes ( 80 % des TO).
◦ Les tumeurs séreuses : les plus fréquentes
◦ Bénignes : cystadénome séreux ou kyste
séreux
◦ Malignes : adénocarcinome papillaire séreux
◦ Les tumeurs mucineuses
◦ Cystadénome mucineux ou kyste mucineux bénin
◦ Adénocarcinome mucineux malins
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Tumeurs séreuses borderline
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Tumeurs mucineuses bénignes
Cystadénome mucineux
75% des tumeurs mucineuses
grande taille, unilatérales, uni ou multiloculaire, à contenu liquidien ou mucoïde
visqueux
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Tumeurs séreuses bénignes
Cystadénome séreux
01 à 10cm
Uni ou multiloculaires
Surface ext lisse
Surface int :_petites
projéction papillaires
Contenu clair séreux
rarement hémorragique
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ETUDE
ANATOMOPATHOLOGIQUE
◦ Les tumeurs endométrioïdes
◦ Adénocarcinome endométrioide
◦ Adénocarcinome à cellules claires
◦ Kyste endométrial bénin
◦ Les tumeurs de Brenner et les carcinomes à cellules
transitionelles
◦ Elles sont rares, 15% des tumeurs du revêtement, souvent à malignité réduite
◦ Les carcinomes indifférenciés
◦ 15 % des tumeurs épithéliales malignes , aspect histologique polymorphe.
◦ Tumeurs à malignité atténuée ou borderline
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Tumeur de Brenner
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Tumeurs de la granulosa de type adulte
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ETUDE
ANATOMOPATHOLOGIQUE
Les tumeurs des cellules germinales ( 10 %).
◦ Les dysgerminomes ou séminomes
◦ Tumeurs malignes qui se voient chez les femmes jeunes dans la première décade, seules
tumeurs malignes de l’ovaire de bon pronostic
◦ Les dysembryomes ou tératomes : ils peuvent être
◦ Matures et bénins : soit polytissulaire contenant des dérivés ectodermiques( poils, dents,
sébum…) . Ce sont les kystes dermoïdes- soit monotissulaire contenant du tissu thyroidien (
goitre ovarien)
◦ Immature et malin comme les tumeurs du sinus endodermique qui sécrètent de l’alpha-fœto-
proteine ou les chorio-carcinomes primitif de l’ovaire qui sécrètent de l’HCG
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ETUDE
ANATOMOPATHOLOGIQUE
Les tumeurs du mésenchyme et des cordons sexuels ou tumeurs
endocrines( 3.7%)
◦ Les tumeurs granulo-thécales ( anciennes tumeurs femelles)
◦ Tumeur de la granulosa – thécomes-fibromes
◦ Les tumeurs à cellules de Sertoli et de Leydig ( anciennes tumeurs mâles)
◦ Arrhénomes sertoliens bénins et non sécrétant- des arrhénomes leydigiens bénins et
sécrétant –des arrhénoblastomes contenant des cellules de leydig et Sertoli malins et
sécrétant.
◦ Les gynandroblastomes
◦ Ils contiennent des contingents de cellules de type masculin et féminin, ils sont sécrétant et
malins
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ETUDE
ANATOMOPATHOLOGIQUE
Les tumeurs conjonctives.
◦ Fibromes bénins
◦ sarcomes
Les autres tumeurs
◦ Les gonadoblastomes qui surviennent sur gonade dysénétiques chez les
sujets porteurs d’un Y
◦ Les tumeurs à cellules lipidiques souvent classées comme tumeur
endocrine bénigne.
◦ Les tumeurs secondaires ou métastatiques d’un cancer digestif- tumeur de
Krukenberg, d’un cancer du sein, ou de l’endomètre.
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ETUDE CLINIQUE
CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE
◦ Forme habituelle
◦ Complications
◦ Syndrome Endocrinien
◦ Ascite
◦ Au cours de la grossesse
◦ Tumeur secondaire
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ETUDE CLINIQUE
CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE
◦ Forme habituelle
◦ Complications
◦ Syndrome Endocrinien
◦ Ascite
◦ Au cours de la grossesse
◦ Tumeur secondaire
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ETUDE CLINIQUE
Forme habituelle :
◦ Une tumeur à développement pelvien peut se révéler par :
◦ Des troubles des règles tels une aménorrhée ou métrorragies
◦ Des douleurs pelviennes diffuses ou à type de dysménorrhée
◦ De façon fortuite au cours d’un examen systématique
◦ L’examen clinique doit préciser les caractères de cette tumeur
◦ Son volume – sa consistance – sa sensibilité –
◦ Examen au speculum
◦ Le col peut être dévié, refoulé d’un côté ou attiré vers le haut
◦ Le toucher vaginal précise que la masse est latéro-utérine , séparée par un sillon ,
mouvements de la masse non transmis à l’utérus
◦ Le toucher rectal : tumeur enclavée dans le douglas
Complications
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ETUDE CLINIQUE
CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE
◦ Forme habituelle
◦ Complications
◦ Syndrome Endocrinien
◦ Ascite
◦ Au cours de la grossesse
◦ Tumeur secondaire
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ETUDE CLINIQUE
• Complications
◦ Compression
◦ Torsion
◦ Hémorragie et ou rupture
◦ Infection
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ETUDE CLINIQUE
• Complications
◦ Compression
◦ Vessie : troubles mictionels
◦ Rectum : ténesme – constipation
◦ Uretères : dilatation VUS
◦ Vaisseaux pelviens : troubles circulatoires
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ETUDE CLINIQUE
• Complications
◦ Torsion :de la tumeur avec tableau d’urgence opératoire
◦ Début brutal chez un femme en bonne santé – marqué par
◦ Des douleurs abdominopelviennes vives, sans température
◦ Des nausées et vomissements
◦ Parfois un état de choc avec sueurs froides, tachycardie, pâleur de la face.
◦ A l’examen physique
◦ Température normale
◦ Pas de contracture vraie de l’abdomen
◦ Le toucher vaginal permet de percevoir une masse latéro-utérine très douloureuses et fixée.
◦ Echo en salle d’urgence permet de voir la tumeur à contenu hématique, ou hétérogène avec
œdème périphérique.
◦ L’intervention s’impose d’urgence par laparoscopie.
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ETUDE CLINIQUE
• Complications
◦ Hémorragie et ou rupture
◦ Elles s’associent souvent à la torsion,
◦ Elles réalisent un tableau d’épanchement péritonéal avec
◦ Des signes de choc et d’anémie évoquant une GEU rompue
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ETUDE CLINIQUE
• Complications : infection
◦ Elle est le fait le plus souvent de kyste dermoïde,
◦ Elle peut être aigue évoquant un pyosalpinx avec
◦ Fièvre , frissons, altération de l’état général, polyenucléose
◦ A l’examen il existe une masse très douloureuse latéro-utérine ou rétro-utérine
◦ L’évolution se fera vers la rupture intra péritonéale et surtout fistulisation dans le sigmoïde
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CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE
◦ Forme habituelle
◦ Complications
◦ Syndrome Endocrinien
◦ Ascite
◦ Au cours de la grossesse
◦ Tumeur secondaire
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ETUDE CLINIQUE
Syndrome endocrinien ( cas plus rare)
◦ Tumeur masculinisante
◦ Aménorrhée chez une femme jeune.
◦ Atrophie des seins.
◦ Signes de masculinisation :augmentation du clitoris, hirsutisme.
◦ Tumeur féminisante
◦ Chez la petite fille
◦ Puberté précoce vers 8-9 ans en cas de tumeur sécrétante
◦ Chez la femme âgée , après la ménopause, le tableau est dominé par des métrorragies , une
glaire cervicale, des muqueuses eutrophiques
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ETUDE CLINIQUE
CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE
◦ Forme habituelle
◦ Complications
◦ Syndrome Endocrinien
◦ Ascite
◦ Au cours de la grossesse
◦ Tumeur secondaire
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Circonstance de découverte très suspecte de malignité : ascite
◦ L’existence d’une ascite d’abondance variable est à risque de malignité.
◦ L’état général est altéré , présence de douleurs pelviennes
◦ Circulation collatérale, signe du glaçon
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ETUDE CLINIQUE
CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE
◦ Forme habituelle
◦ Complications
◦ Syndrome Endocrinien
◦ Ascite
◦ Au cours de la grossesse
◦ Tumeur secondaire
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Au cours d’une grossesse
◦ Il s’agit d’une circonstance exceptionnelle de diagnostic
◦ Soit au cours de l’examen systématique du premier T
◦ Soit lors des échographies réalisées au cours de la grossesse
◦ Soit lors de la césarienne ( obstacle proevia)
◦ Soit dans le post partum
◦ Fœtales ( virilisation)
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CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE
◦ Forme habituelle
◦ Complications
◦ Syndrome Endocrinien
◦ Ascite
◦ Au cours de la grossesse
◦ Tumeur secondaire
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ETUDE CLINIQUE
Tumeurs secondaires
◦ Elles représentent 20 % des TO. On les recherchera de parti pris dans le
cadre d’un bilan d’un cancer de l’estomac, du sein,
◦ Et vice versa :
◦ On n’oubliera pas de rechercher ce type de lésions en cas de cancer de
l’ovaire.
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EXAMENS COMPLEMENTAIRES
L’ ECHOGRAPHIE
LA RADIOGRAPHIE
L IRM
LES MARQUEURS
LA COELIOSCOPIE
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EXAMENS COMPLEMENTAIRES
L’ échographie : permet de suspecter la nature de la T.
◦ K.S. : uniloculaire – contours nets- paroi fine –contenu
homogène
◦ K.M.: parois épaisses - contenu finement échogène
◦ K.D.: paroi épaisse- hétérogène
◦ K.E. : paroi épaisse- contenu hématique- hétérogène
◦ Lésions malignes : contours irréguliers- cloisons
épaisses-des végétations.
◦ Doppler couleur : Vx à basse résistance dans le C
◦ Le kyste apparaissant bénin peut être un cancer
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EXAMENS COMPLEMENTAIRES
LA RADIOGRAPHIE
◦ Simple - sans préparation
◦ Calcifications – dents- os
L IRM
◦ Elle se justifie dans le bilan d’extension d’un cancer avant la chirurgie
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EXAMENS COMPLEMENTAIRES
Les Marqueurs Tumoraux
Le CA125 est le marqueur la plus spécifique des
tumeurs de l’ovaire.
Un taux modérément élevé se rencontre dans 30%
des cas des inflammations péritonéales encas de
tuberculose ou des endométrioses.
Ce marqueur n’a pas de valeur dans le dépistage ou le
diagnostic , il est utile pour le suivi post thérapeutique
des cancers de l’ovaire.
Dans le suivi des dysembryomes immatures il est utile
de doser l’alfa foeto proteine et l’HCG.
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CA125 et cancer de l’ovaire
Actuellement les recommandations pour l’utilisation des marqueurs en
pathologie tumorale ovarienne sont décrites dans le SOR (standard,
options et recommandations ),ces arguments qui ne s’appuient que sur
des arguments scientifiquement prouvés positionnent le CA125 à la fois
comme un outil d’évaluation de l’efficacité du traitement de première
ligne et comme un outil de surveillance des rémissions complètes
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Lors du diagnostic initial
Aide au dépistage et au diagnostic différentiel:
Si lors du diagnostic le CA125 sérique est élevé dans plus de 80% des
cas de tumeur de l’ovaire ,sa sensibilité n’excède pas 50% dans les
stades précoces (stade 1).le CA125 ne peut donc pas être utilisé comme
élément de dépistage .
Devant une masse pelvienne détectée par l’examen clinque et
/l’échographie , un taux élevé de CA 125( a un seuil variant selon les
études de 65 à 200 Ku/l)oriente vers un diagnostic de cancer de l’ovaire
sans toute fois permettre de l’affirmer avec certitude . A l’opposé , un
résultat normal ne permet pas d’éliminer le diagnostic de tumeur
maligne.
----------------------- Page 50-----------------------
Conclusion CA 125
Le dosage du CA125 présente un intérêt considérable dans :
- l'évaluation de l'efficacité du traitement initial,
- la détection précoce des récidives et des métastases,
- la décision de chirurgie de contrôle (second look)
- et la surveillance au long terme des patientes
La spécificité et la sensibilité du CA125 sont insuffisantes pour l’utiliser
comme marqueur dans le dépistage du cancer du revêtement de
l’ovaire
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EXAMENS COMPLEMENTAIRES
Le coelioscopie : elle présente un double intérêt
Confirmation du diagnostic
◦ diagnostic. Différentiel avec d’autres masses pelviennes ( hydrosalpinx,
endométriose, adhérences péri tubo ovariennes )
Détermination de la nature de la tumeur
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EXAMENS COMPLEMENTAIRES
Détermination de la nature de la tumeur
◦ La présence de végétations extrakystiques, de granulations péritonéales,
d’ascite est un signe de malignité.
◦ Les kystes fonctionnels sont par contre à paroi fine, mince et translucide, peu
vascularisés.
◦ Les kystes dermoides sont opaques avec des zones denses, jaunâtres plus
dures.
◦ Les kystes endométrioides s’accompagnent d’adhérences périovariennes et
d’autres signes d’endométriose pelvienne
◦ Les kystes séreux et mucineux sont plus difficiles à différencier sans les
ponctionner .
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Kyste dermoide
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OVAIRE MULTI FOLLICULAIRE
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DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
Les kystes dits fonctionnels
◦ Ils posent le plus de problèmes. Ces kystes sont à paroi mince, font moins
de 5 cm de diamètre et sont sans végétations intra ou extrakystiques. Ils
sont à résistance vasculaire élevée et le CA 125 est normal. Ils disparaissent
au cours de 2 à 3 cycles .
◦ Ils se voient surtout à la période d’activité génitale, cependant 30 % des
kystes à parois mince et sans végétations après la ménopause sont
fonctionnels.
◦ Tout kyste d’apparence bénigne persistant doit être opéré.
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DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
Une grossesse extra utérine
◦ Le tableau clinique est différent
◦ Diagnostic positif posé sur l’écho et la biologie.
Un pyosalpinx
◦ Le tableau clinique fébrile évoque ce diagnostic
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DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
Un fibrome sous séreux pédiculé
◦ L’écho redresse le diagnostic facilement devant la mise en évidence d’une
masse d’échogénicité myométriale et pédiculée
Un kyste du para ovaire
◦ Formation kystique anéchogène attenante à l’ovaire
Les kystes d’inclusion péritonéale
◦ Epanchement cloisonné pelvien secondaire à des laparotomies
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PRISE EN CHARGE
THERAPEUTIQUE
LES METHODES
◦ La ponction échoguidée
◦ La chirurgie coelioscopique
◦ Hystérectomie totale avec annexectomie
◦ Chirurgie de second look
◦ La chimiothérapie
◦ La radiothérapie
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PRISE EN CHARGE
THERAPEUTIQUE
La ponction écho guidée
◦ Elle n’est pas plus efficace que l’abstention dans les KF
◦ Elle est contre indiquée en cas de suspicion écho de malignité
◦ Proposée comme alternative chez les femmes à haut risque opératoire
La chirurgie coelioscopique : voie la plus utilisée
◦ Pour les lésions bénignes, on réalisera une kystectomie intra péritonéale
◦ Pour les lésions malignes ou frontières, on réalisera une annexectomie uni
ou bilatérale dans les stades débutants éventuellement associée à un
curage ggl
◦ Pour les stades avancés, elle permet le diagnostic , l’évaluation des lésions
et la biopsie de confirmation et une reconversion si néoplasie maligne
confirmée.
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PRISE EN CHARGE
THERAPEUTIQUE
L’hystérectomie totale sans conservation ovarienne
◦ Elle est réservée aux lésions malignes
◦ Elle sera associée à un bilan soigneux des lésions intra péritonéales, avec
cytologie du liquide intra péritonéal, appendicectomie, omentectomie,
biolsies péritonéales , curages ggl
chirurgie de second look
◦ pratiquée après 6 cures de chimiothérapie pour évaluation du résidu
tumoral
◦ exérèse des résidus
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PRISE EN CHARGE
THERAPEUTIQUE
La chimiothérapie
◦ Elle représente la deuxième arme après la chirurgie.
◦ Le traitement de référence est l’association de Taxol et de cisplatine
La radiothérapie
◦ Elle est efficace sur les lésions inférieures à 2 cm.
◦ Elle doit être délivrée sur tout l’abdomen
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PRISE EN CHARGE
THERAPEUTIQUE
Les indications thérapeutiques
Elles dépendent de la nature histologique de la tumeur et de l’âge de la
patiente.
◦ Tumeur bénigne :
◦ Tumeur maligne
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PRISE EN CHARGE
THERAPEUTIQUE
Tumeur bénigne :
◦ Les kystes fonctionnels
◦ Abstention ou blocage pendant trois mois
◦ La ponction transvaginale sous écho
◦ Uniquement en cas de risque opératoire élevé , avec surveillance secondaire
des marqueurs.
◦ La kystectomie :
◦ Chez la femme jeune désirant des enfants, sous coelioscopie.
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PRISE EN CHARGE
THERAPEUTIQUE
Ovariectomie ou annexectomie :
◦ Faite en raison du volume de la lésion, de son état ( nécrose pas torsion)
Hystérectomie :
◦ En cas de lésion bilatérale, de pathologie utérine associée, chez une femme
proche de la ménopause ou ménopausée.
----------------------- Page 65-----------------------
PRISE EN CHARGE
THERAPEUTIQUE
Tumeur maligne :
◦ Tout dépend de la classification de la FIGO établie par
coelioscopie ou laparotomie.
◦ Le pronostic de ces tumeurs est fonction du stade, du
type histologique, du grade histologique.
◦ Le taux de survie est fonction du stade : de 66% pour le
stade 1 à 5 ans, il chute à 4 %
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Classification FIGO
FIGO TNM
I T1 T limitée aux ovaires
IA T1A T limitée à un seul ovaire avec capsule intacte
IB T1B T des deux ovaires, capsules intactes
IC T1C Rupture capsulaire ou T à la surface ovarienne ou cellules malignes dans le liquide
d’ascite ou de lavage péritonéal
II T2 T ovarienne étendue au pelvis
IIA T2A Extension à l’utérus et/ou aux trompes
IIB T2B Extension aux autres organes pelviens
IIC T2C Extension pelvienne avec cellules malignes dans le liquide d’ascite ou de lavage
péritonéal
III T3 et/ou N1 Métastases péritonéales au-delà du pelvis et/ou adénopathies métastatiques
régionales
IIIA T3A Métastases péritonéales microscopiques
IIIB T3B Métastase macroscopiques < 2cm IIIC T3C et/ou N1 Métastases macroscopiques > 2cm et/ou adénopathies métastatiques régionales
IV M1 Métastases à distance (autres que les métastases péritonéales)
----------------------- Page 67-----------------------
PRISE EN CHARGE
THERAPEUTIQUE
SURVEILLANCE APRES TRAITEMENT
◦ Pour les tumeurs à malignité limite
◦ L’examen clinique est indispensable. Il
doit être maintenu tous les ans pendant
20 ans.
◦ Les récidives sont possibles et les
marqueurs ne sont ni sensibles ni
spécifiques. L’échographie annuelle doit
être maintenue, elle est un bon examen
de surveillance.
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PRISE EN CHARGE
THERAPEUTIQUE
Pour les tumeurs malignes
Les malades sont revues tous les 4 mois pendant 2 ans ,
puis tous les 6 mois pendant 2 ,
puis tous les ans pour une surveillance clinique, échographique et
biologique.
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CONCLUSION
Conclusion 1
◦ Les tumeurs de l’ovaire nécessitent un diagnostic à un stade précoce.
◦ Ce diagnostic précoce peut être établi par échographie systématique
devant toute manifestation clinique à point de départ pelvien
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CONCLUSION
Conclusion 2
◦ En dehors des kystes fonctionnels, tout kyste persistant après trois mois
doit être pris en charge et analysé histologiquement.
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CONCLUSION
Conclusion 3
◦ En cas de confirmation de la nature néoplasique, le traitement chirurgical
doit être aussi complet que possible et associé à un complément
thérapeutique qui est le plus souvent chimiothérapique
◦ Suivi post thérapeutique strict durant plusieurs années
LES TUMEURS DE
L’OVAIRE
PR T DJENAOUI / BELFORT
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INTRODUCTION
Les tumeurs de l’ovaire posent des problèmes:
◦ De diagnostic clinique
◦ De diagnostic histologique
◦ De prise en charge thérapeutique
Affection fréquente et le cancer est en
augmentation: 5ème rang des C.
Cancer ovaire : 3ème cause de mortalité
Incidence est de 12-14/100 000
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INTRODUCTION
Ces notions impliquent que devant toute tumeur
ovarienne:
◦ Laparocopie ou laparotomie
◦ Examen histologique de toute pièce opératoire
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ETUDE EPIDEMIOLOGIQUE
Incidence a augmentée
Il existe des cas familiaux
◦ Le risque est de 5 % / 1% lorsqu’une parente de 1er
degré est atteinte.
◦ Le risque est de 7 % quand plusieurs membres sont
atteints
◦ Il peut atteindre 40 % s’il y association sein/ovaire
ce risque est lié à une mutation du gène BRCA1
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ETUDE EPIDEMIOLOGIQUE
La Fréquence augmente chez les nullipares
Les traitements inducteurs augmentent ce risque
La CO pendant plus de 10 ans réduit ce risque de
50 %
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ETUDE
ANATOMOPATHOLOGIQUE
DEUX CLASSIFICATIONS
◦ CLASSIFICATION MACROSCOPIQUE
◦ CLASSIFICATION MICROSCOPIQUE
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ETUDE
ANATOMOPATHOLOGIQUE
CLASSIFICATION MACROSCOPIQUE
◦ TUMEURS EN APPARENCE BENIGNES
◦ TUMEURS EN APPARENCE MALIGNES
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ETUDE
ANATOMOPATHOLOGIQUE
CLASSIFICATION MACROSCOPIQUE
◦ TUMEURS EN APPARENCE BENIGNES
◦ Kyste séreux : paroi mince- liquide citrin- pas vévétations
◦ Kyste mucoide : liquide séreux épais-
◦ Kyste dermoide : substance pateuse avec débris os, cartilage
◦ Kyste endométrioide : liquide épais , chocolat-
◦ Tumeur solide à paroi homogène : fibrome - thécome
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ETUDE
ANATOMOPATHOLOGIQUE
Tumeurs en apparence malignes
◦ Kyste présentant des végétations intra –ou extra kystiques , multiloculaires
◦ Tumeur adhérente aux organes pelviens.
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ETUDE
ANATOMOPATHOLOGIQUE
CLASSIFICATION MICROSCOPIQUE
◦ Les tumeurs du revêtement épithélial ou communes
80%
◦ Les tumeurs des cellules germinales 10 %
◦ Les T du mésenchyme et des CS ou T endocrines 3.7%
◦ Les tumeurs conjonctives
◦ Autres tumeurs
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Les tumeurs du revêtement ou épithéliales communes
( 80 % des TO).
◦ Les tumeurs séreuses : les plus fréquentes
◦ Les tumeurs mucineuses
◦
◦ Les tumeurs endométrioïdes
◦
◦ Les tumeurs de Brenner et les carcinomes à cellules
transitionelles
◦
◦ Les carcinomes indifférenciés
◦
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ETUDE
ANATOMOPATHOLOGIQUE
Les tumeurs du revêtement ou
épithéliales communes ( 80 % des TO).
◦ Les tumeurs séreuses : les plus fréquentes
◦ Bénignes : cystadénome séreux ou kyste
séreux
◦ Malignes : adénocarcinome papillaire séreux
◦ Les tumeurs mucineuses
◦ Cystadénome mucineux ou kyste mucineux bénin
◦ Adénocarcinome mucineux malins
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Tumeurs séreuses borderline
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Tumeurs mucineuses bénignes
Cystadénome mucineux
75% des tumeurs mucineuses
grande taille, unilatérales, uni ou multiloculaire, à contenu liquidien ou mucoïde
visqueux
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Tumeurs séreuses bénignes
Cystadénome séreux
01 à 10cm
Uni ou multiloculaires
Surface ext lisse
Surface int :_petites
projéction papillaires
Contenu clair séreux
rarement hémorragique
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ETUDE
ANATOMOPATHOLOGIQUE
◦ Les tumeurs endométrioïdes
◦ Adénocarcinome endométrioide
◦ Adénocarcinome à cellules claires
◦ Kyste endométrial bénin
◦ Les tumeurs de Brenner et les carcinomes à cellules
transitionelles
◦ Elles sont rares, 15% des tumeurs du revêtement, souvent à malignité réduite
◦ Les carcinomes indifférenciés
◦ 15 % des tumeurs épithéliales malignes , aspect histologique polymorphe.
◦ Tumeurs à malignité atténuée ou borderline
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Tumeur de Brenner
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Tumeurs de la granulosa de type adulte
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ETUDE
ANATOMOPATHOLOGIQUE
Les tumeurs des cellules germinales ( 10 %).
◦ Les dysgerminomes ou séminomes
◦ Tumeurs malignes qui se voient chez les femmes jeunes dans la première décade, seules
tumeurs malignes de l’ovaire de bon pronostic
◦ Les dysembryomes ou tératomes : ils peuvent être
◦ Matures et bénins : soit polytissulaire contenant des dérivés ectodermiques( poils, dents,
sébum…) . Ce sont les kystes dermoïdes- soit monotissulaire contenant du tissu thyroidien (
goitre ovarien)
◦ Immature et malin comme les tumeurs du sinus endodermique qui sécrètent de l’alpha-fœto-
proteine ou les chorio-carcinomes primitif de l’ovaire qui sécrètent de l’HCG
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ETUDE
ANATOMOPATHOLOGIQUE
Les tumeurs du mésenchyme et des cordons sexuels ou tumeurs
endocrines( 3.7%)
◦ Les tumeurs granulo-thécales ( anciennes tumeurs femelles)
◦ Tumeur de la granulosa – thécomes-fibromes
◦ Les tumeurs à cellules de Sertoli et de Leydig ( anciennes tumeurs mâles)
◦ Arrhénomes sertoliens bénins et non sécrétant- des arrhénomes leydigiens bénins et
sécrétant –des arrhénoblastomes contenant des cellules de leydig et Sertoli malins et
sécrétant.
◦ Les gynandroblastomes
◦ Ils contiennent des contingents de cellules de type masculin et féminin, ils sont sécrétant et
malins
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ETUDE
ANATOMOPATHOLOGIQUE
Les tumeurs conjonctives.
◦ Fibromes bénins
◦ sarcomes
Les autres tumeurs
◦ Les gonadoblastomes qui surviennent sur gonade dysénétiques chez les
sujets porteurs d’un Y
◦ Les tumeurs à cellules lipidiques souvent classées comme tumeur
endocrine bénigne.
◦ Les tumeurs secondaires ou métastatiques d’un cancer digestif- tumeur de
Krukenberg, d’un cancer du sein, ou de l’endomètre.
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ETUDE CLINIQUE
CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE
◦ Forme habituelle
◦ Complications
◦ Syndrome Endocrinien
◦ Ascite
◦ Au cours de la grossesse
◦ Tumeur secondaire
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ETUDE CLINIQUE
CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE
◦ Forme habituelle
◦ Complications
◦ Syndrome Endocrinien
◦ Ascite
◦ Au cours de la grossesse
◦ Tumeur secondaire
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ETUDE CLINIQUE
Forme habituelle :
◦ Une tumeur à développement pelvien peut se révéler par :
◦ Des troubles des règles tels une aménorrhée ou métrorragies
◦ Des douleurs pelviennes diffuses ou à type de dysménorrhée
◦ De façon fortuite au cours d’un examen systématique
◦ L’examen clinique doit préciser les caractères de cette tumeur
◦ Son volume – sa consistance – sa sensibilité –
◦ Examen au speculum
◦ Le col peut être dévié, refoulé d’un côté ou attiré vers le haut
◦ Le toucher vaginal précise que la masse est latéro-utérine , séparée par un sillon ,
mouvements de la masse non transmis à l’utérus
◦ Le toucher rectal : tumeur enclavée dans le douglas
Complications
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ETUDE CLINIQUE
CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE
◦ Forme habituelle
◦ Complications
◦ Syndrome Endocrinien
◦ Ascite
◦ Au cours de la grossesse
◦ Tumeur secondaire
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ETUDE CLINIQUE
• Complications
◦ Compression
◦ Torsion
◦ Hémorragie et ou rupture
◦ Infection
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ETUDE CLINIQUE
• Complications
◦ Compression
◦ Vessie : troubles mictionels
◦ Rectum : ténesme – constipation
◦ Uretères : dilatation VUS
◦ Vaisseaux pelviens : troubles circulatoires
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ETUDE CLINIQUE
• Complications
◦ Torsion :de la tumeur avec tableau d’urgence opératoire
◦ Début brutal chez un femme en bonne santé – marqué par
◦ Des douleurs abdominopelviennes vives, sans température
◦ Des nausées et vomissements
◦ Parfois un état de choc avec sueurs froides, tachycardie, pâleur de la face.
◦ A l’examen physique
◦ Température normale
◦ Pas de contracture vraie de l’abdomen
◦ Le toucher vaginal permet de percevoir une masse latéro-utérine très douloureuses et fixée.
◦ Echo en salle d’urgence permet de voir la tumeur à contenu hématique, ou hétérogène avec
œdème périphérique.
◦ L’intervention s’impose d’urgence par laparoscopie.
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ETUDE CLINIQUE
• Complications
◦ Hémorragie et ou rupture
◦ Elles s’associent souvent à la torsion,
◦ Elles réalisent un tableau d’épanchement péritonéal avec
◦ Des signes de choc et d’anémie évoquant une GEU rompue
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ETUDE CLINIQUE
• Complications : infection
◦ Elle est le fait le plus souvent de kyste dermoïde,
◦ Elle peut être aigue évoquant un pyosalpinx avec
◦ Fièvre , frissons, altération de l’état général, polyenucléose
◦ A l’examen il existe une masse très douloureuse latéro-utérine ou rétro-utérine
◦ L’évolution se fera vers la rupture intra péritonéale et surtout fistulisation dans le sigmoïde
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CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE
◦ Forme habituelle
◦ Complications
◦ Syndrome Endocrinien
◦ Ascite
◦ Au cours de la grossesse
◦ Tumeur secondaire
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ETUDE CLINIQUE
Syndrome endocrinien ( cas plus rare)
◦ Tumeur masculinisante
◦ Aménorrhée chez une femme jeune.
◦ Atrophie des seins.
◦ Signes de masculinisation :augmentation du clitoris, hirsutisme.
◦ Tumeur féminisante
◦ Chez la petite fille
◦ Puberté précoce vers 8-9 ans en cas de tumeur sécrétante
◦ Chez la femme âgée , après la ménopause, le tableau est dominé par des métrorragies , une
glaire cervicale, des muqueuses eutrophiques
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ETUDE CLINIQUE
CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE
◦ Forme habituelle
◦ Complications
◦ Syndrome Endocrinien
◦ Ascite
◦ Au cours de la grossesse
◦ Tumeur secondaire
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Circonstance de découverte très suspecte de malignité : ascite
◦ L’existence d’une ascite d’abondance variable est à risque de malignité.
◦ L’état général est altéré , présence de douleurs pelviennes
◦ Circulation collatérale, signe du glaçon
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ETUDE CLINIQUE
CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE
◦ Forme habituelle
◦ Complications
◦ Syndrome Endocrinien
◦ Ascite
◦ Au cours de la grossesse
◦ Tumeur secondaire
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Au cours d’une grossesse
◦ Il s’agit d’une circonstance exceptionnelle de diagnostic
◦ Soit au cours de l’examen systématique du premier T
◦ Soit lors des échographies réalisées au cours de la grossesse
◦ Soit lors de la césarienne ( obstacle proevia)
◦ Soit dans le post partum
◦ Fœtales ( virilisation)
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CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE
◦ Forme habituelle
◦ Complications
◦ Syndrome Endocrinien
◦ Ascite
◦ Au cours de la grossesse
◦ Tumeur secondaire
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ETUDE CLINIQUE
Tumeurs secondaires
◦ Elles représentent 20 % des TO. On les recherchera de parti pris dans le
cadre d’un bilan d’un cancer de l’estomac, du sein,
◦ Et vice versa :
◦ On n’oubliera pas de rechercher ce type de lésions en cas de cancer de
l’ovaire.
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EXAMENS COMPLEMENTAIRES
L’ ECHOGRAPHIE
LA RADIOGRAPHIE
L IRM
LES MARQUEURS
LA COELIOSCOPIE
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EXAMENS COMPLEMENTAIRES
L’ échographie : permet de suspecter la nature de la T.
◦ K.S. : uniloculaire – contours nets- paroi fine –contenu
homogène
◦ K.M.: parois épaisses - contenu finement échogène
◦ K.D.: paroi épaisse- hétérogène
◦ K.E. : paroi épaisse- contenu hématique- hétérogène
◦ Lésions malignes : contours irréguliers- cloisons
épaisses-des végétations.
◦ Doppler couleur : Vx à basse résistance dans le C
◦ Le kyste apparaissant bénin peut être un cancer
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EXAMENS COMPLEMENTAIRES
LA RADIOGRAPHIE
◦ Simple - sans préparation
◦ Calcifications – dents- os
L IRM
◦ Elle se justifie dans le bilan d’extension d’un cancer avant la chirurgie
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EXAMENS COMPLEMENTAIRES
Les Marqueurs Tumoraux
Le CA125 est le marqueur la plus spécifique des
tumeurs de l’ovaire.
Un taux modérément élevé se rencontre dans 30%
des cas des inflammations péritonéales encas de
tuberculose ou des endométrioses.
Ce marqueur n’a pas de valeur dans le dépistage ou le
diagnostic , il est utile pour le suivi post thérapeutique
des cancers de l’ovaire.
Dans le suivi des dysembryomes immatures il est utile
de doser l’alfa foeto proteine et l’HCG.
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CA125 et cancer de l’ovaire
Actuellement les recommandations pour l’utilisation des marqueurs en
pathologie tumorale ovarienne sont décrites dans le SOR (standard,
options et recommandations ),ces arguments qui ne s’appuient que sur
des arguments scientifiquement prouvés positionnent le CA125 à la fois
comme un outil d’évaluation de l’efficacité du traitement de première
ligne et comme un outil de surveillance des rémissions complètes
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Lors du diagnostic initial
Aide au dépistage et au diagnostic différentiel:
Si lors du diagnostic le CA125 sérique est élevé dans plus de 80% des
cas de tumeur de l’ovaire ,sa sensibilité n’excède pas 50% dans les
stades précoces (stade 1).le CA125 ne peut donc pas être utilisé comme
élément de dépistage .
Devant une masse pelvienne détectée par l’examen clinque et
/l’échographie , un taux élevé de CA 125( a un seuil variant selon les
études de 65 à 200 Ku/l)oriente vers un diagnostic de cancer de l’ovaire
sans toute fois permettre de l’affirmer avec certitude . A l’opposé , un
résultat normal ne permet pas d’éliminer le diagnostic de tumeur
maligne.
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Conclusion CA 125
Le dosage du CA125 présente un intérêt considérable dans :
- l'évaluation de l'efficacité du traitement initial,
- la détection précoce des récidives et des métastases,
- la décision de chirurgie de contrôle (second look)
- et la surveillance au long terme des patientes
La spécificité et la sensibilité du CA125 sont insuffisantes pour l’utiliser
comme marqueur dans le dépistage du cancer du revêtement de
l’ovaire
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EXAMENS COMPLEMENTAIRES
Le coelioscopie : elle présente un double intérêt
Confirmation du diagnostic
◦ diagnostic. Différentiel avec d’autres masses pelviennes ( hydrosalpinx,
endométriose, adhérences péri tubo ovariennes )
Détermination de la nature de la tumeur
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EXAMENS COMPLEMENTAIRES
Détermination de la nature de la tumeur
◦ La présence de végétations extrakystiques, de granulations péritonéales,
d’ascite est un signe de malignité.
◦ Les kystes fonctionnels sont par contre à paroi fine, mince et translucide, peu
vascularisés.
◦ Les kystes dermoides sont opaques avec des zones denses, jaunâtres plus
dures.
◦ Les kystes endométrioides s’accompagnent d’adhérences périovariennes et
d’autres signes d’endométriose pelvienne
◦ Les kystes séreux et mucineux sont plus difficiles à différencier sans les
ponctionner .
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Kyste dermoide
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OVAIRE MULTI FOLLICULAIRE
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DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
Les kystes dits fonctionnels
◦ Ils posent le plus de problèmes. Ces kystes sont à paroi mince, font moins
de 5 cm de diamètre et sont sans végétations intra ou extrakystiques. Ils
sont à résistance vasculaire élevée et le CA 125 est normal. Ils disparaissent
au cours de 2 à 3 cycles .
◦ Ils se voient surtout à la période d’activité génitale, cependant 30 % des
kystes à parois mince et sans végétations après la ménopause sont
fonctionnels.
◦ Tout kyste d’apparence bénigne persistant doit être opéré.
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DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
Une grossesse extra utérine
◦ Le tableau clinique est différent
◦ Diagnostic positif posé sur l’écho et la biologie.
Un pyosalpinx
◦ Le tableau clinique fébrile évoque ce diagnostic
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DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
Un fibrome sous séreux pédiculé
◦ L’écho redresse le diagnostic facilement devant la mise en évidence d’une
masse d’échogénicité myométriale et pédiculée
Un kyste du para ovaire
◦ Formation kystique anéchogène attenante à l’ovaire
Les kystes d’inclusion péritonéale
◦ Epanchement cloisonné pelvien secondaire à des laparotomies
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PRISE EN CHARGE
THERAPEUTIQUE
LES METHODES
◦ La ponction échoguidée
◦ La chirurgie coelioscopique
◦ Hystérectomie totale avec annexectomie
◦ Chirurgie de second look
◦ La chimiothérapie
◦ La radiothérapie
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PRISE EN CHARGE
THERAPEUTIQUE
La ponction écho guidée
◦ Elle n’est pas plus efficace que l’abstention dans les KF
◦ Elle est contre indiquée en cas de suspicion écho de malignité
◦ Proposée comme alternative chez les femmes à haut risque opératoire
La chirurgie coelioscopique : voie la plus utilisée
◦ Pour les lésions bénignes, on réalisera une kystectomie intra péritonéale
◦ Pour les lésions malignes ou frontières, on réalisera une annexectomie uni
ou bilatérale dans les stades débutants éventuellement associée à un
curage ggl
◦ Pour les stades avancés, elle permet le diagnostic , l’évaluation des lésions
et la biopsie de confirmation et une reconversion si néoplasie maligne
confirmée.
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PRISE EN CHARGE
THERAPEUTIQUE
L’hystérectomie totale sans conservation ovarienne
◦ Elle est réservée aux lésions malignes
◦ Elle sera associée à un bilan soigneux des lésions intra péritonéales, avec
cytologie du liquide intra péritonéal, appendicectomie, omentectomie,
biolsies péritonéales , curages ggl
chirurgie de second look
◦ pratiquée après 6 cures de chimiothérapie pour évaluation du résidu
tumoral
◦ exérèse des résidus
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PRISE EN CHARGE
THERAPEUTIQUE
La chimiothérapie
◦ Elle représente la deuxième arme après la chirurgie.
◦ Le traitement de référence est l’association de Taxol et de cisplatine
La radiothérapie
◦ Elle est efficace sur les lésions inférieures à 2 cm.
◦ Elle doit être délivrée sur tout l’abdomen
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PRISE EN CHARGE
THERAPEUTIQUE
Les indications thérapeutiques
Elles dépendent de la nature histologique de la tumeur et de l’âge de la
patiente.
◦ Tumeur bénigne :
◦ Tumeur maligne
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PRISE EN CHARGE
THERAPEUTIQUE
Tumeur bénigne :
◦ Les kystes fonctionnels
◦ Abstention ou blocage pendant trois mois
◦ La ponction transvaginale sous écho
◦ Uniquement en cas de risque opératoire élevé , avec surveillance secondaire
des marqueurs.
◦ La kystectomie :
◦ Chez la femme jeune désirant des enfants, sous coelioscopie.
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PRISE EN CHARGE
THERAPEUTIQUE
Ovariectomie ou annexectomie :
◦ Faite en raison du volume de la lésion, de son état ( nécrose pas torsion)
Hystérectomie :
◦ En cas de lésion bilatérale, de pathologie utérine associée, chez une femme
proche de la ménopause ou ménopausée.
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PRISE EN CHARGE
THERAPEUTIQUE
Tumeur maligne :
◦ Tout dépend de la classification de la FIGO établie par
coelioscopie ou laparotomie.
◦ Le pronostic de ces tumeurs est fonction du stade, du
type histologique, du grade histologique.
◦ Le taux de survie est fonction du stade : de 66% pour le
stade 1 à 5 ans, il chute à 4 %
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Classification FIGO
FIGO TNM
I T1 T limitée aux ovaires
IA T1A T limitée à un seul ovaire avec capsule intacte
IB T1B T des deux ovaires, capsules intactes
IC T1C Rupture capsulaire ou T à la surface ovarienne ou cellules malignes dans le liquide
d’ascite ou de lavage péritonéal
II T2 T ovarienne étendue au pelvis
IIA T2A Extension à l’utérus et/ou aux trompes
IIB T2B Extension aux autres organes pelviens
IIC T2C Extension pelvienne avec cellules malignes dans le liquide d’ascite ou de lavage
péritonéal
III T3 et/ou N1 Métastases péritonéales au-delà du pelvis et/ou adénopathies métastatiques
régionales
IIIA T3A Métastases péritonéales microscopiques
IIIB T3B Métastase macroscopiques < 2cm IIIC T3C et/ou N1 Métastases macroscopiques > 2cm et/ou adénopathies métastatiques régionales
IV M1 Métastases à distance (autres que les métastases péritonéales)
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PRISE EN CHARGE
THERAPEUTIQUE
SURVEILLANCE APRES TRAITEMENT
◦ Pour les tumeurs à malignité limite
◦ L’examen clinique est indispensable. Il
doit être maintenu tous les ans pendant
20 ans.
◦ Les récidives sont possibles et les
marqueurs ne sont ni sensibles ni
spécifiques. L’échographie annuelle doit
être maintenue, elle est un bon examen
de surveillance.
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PRISE EN CHARGE
THERAPEUTIQUE
Pour les tumeurs malignes
Les malades sont revues tous les 4 mois pendant 2 ans ,
puis tous les 6 mois pendant 2 ,
puis tous les ans pour une surveillance clinique, échographique et
biologique.
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CONCLUSION
Conclusion 1
◦ Les tumeurs de l’ovaire nécessitent un diagnostic à un stade précoce.
◦ Ce diagnostic précoce peut être établi par échographie systématique
devant toute manifestation clinique à point de départ pelvien
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CONCLUSION
Conclusion 2
◦ En dehors des kystes fonctionnels, tout kyste persistant après trois mois
doit être pris en charge et analysé histologiquement.
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CONCLUSION
Conclusion 3
◦ En cas de confirmation de la nature néoplasique, le traitement chirurgical
doit être aussi complet que possible et associé à un complément
thérapeutique qui est le plus souvent chimiothérapique
◦ Suivi post thérapeutique strict durant plusieurs années