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PR. T. DJENAOUI
DR .S.KEDJOUR
EPH HASSEN BADI
JUILLET 2010
LES INFECTIONS GENITALES
BASSES
----------------------- Page 2-----------------------
P l a n:
 introduction
 Motifs de consultation
 L’écosystème vaginal
 Étiologies des IGB
infection non sexuellement transmissible
_ mycose
- vaginose bactérienne
infection sexuellement transmissible
- Bactérienne:
TVaginalis _ clamydia_ gonoccoc _ syphilis
- virales: Herpes – condylomes
 Conclusion
----------------------- Page 3-----------------------
LES INFECTIONS GENITALES
BASSES
toute infection de l’étage inférieur de l’appareil
génital
L’étage inférieur de l’appareil génital
comporte:
Vulve: vulvite
Vagin: vaginite
Col: cervicite, endo- cervicite
----------------------- Page 4-----------------------
CLASSIFICATION
INFECTIONS GENITALES BASSES
IST
Infections Non Sexuellement
Infections Sexuellement Transmises Transmises
Herpès HPV, syphilis Chlamydia, Gonococcie Mycoses vaginose
T vaginalis
----------------------- Page 5-----------------------
Classification étiologique des I.S.T
bactéries protozoaires mycosiques virales
----------------------- Page 6-----------------------
Les symptômes
 Leucorrhée modifiée( quantité et /ou
couleur et/ou odeur)
 Prurit, brûlure, picotement ,dyspareunie
, vulvodynie .
 Éruption, érythème , œdème, tuméfaction
 Ulcération
 Végétation
 Symptômes chez le partenaire
----------------------- Page 7-----------------------
L’écosystème
vaginal
----------------------- Page 8-----------------------
 A l’état normal, le vagin est une cavité septique:
présence de plusieurs germes (commensaux)avec la
prédominance des lactobacilles (jusqu’à 10 000 000
germes/ml).
 Ces lactobacilles ont un rôle protecteur contre toutes
les infections vaginales sauf les mycoses.
 Ce rôle protecteur est dû à la transformation du
glycogène en acide lactique par les lactobacilles; ce qui
rend le PH bas (entre 3,5 et 4,5) dans le vagin
 Le glycogène est produit par les cellules épithéliales du
vagin sous l’influence de l’œstrogène
 L’acidité n’étant pas propice à la prolifération des
bactéries
----------------------- Page 9-----------------------
L’écosystème vaginal
AGE  La flore vaginale subit donc des
modifications en fonction de:
grossesse
contraception
Activites-sexuelles
C-d’hygiènes
----------------------- Page 10-----------------------
Infection non sexuellement
transmises
mycose
Vaginose bactérienne
----------------------- Page 11-----------------------
La mycose
 Agent causal :Levure( Candida Albicans, C.tropicalis, C.Glabrata..)
 Symptômes: prurit(++),
 Érythème important extension fréquente à la vulve et au périnée
----------------------- Page 12-----------------------
leucorrhées blanches épaisses,
crémeuses; .grumuleuses
PH vaginale <3,5 Fréquente pendant la grossesse (PH bas) ----------------------- Page 13----------------------- DIAGNOSTIC  Dg clinique  examen direct au microscope: présence de filaments mycéliens  Culture sur milieux de sabouraud ----------------------- Page 14----------------------- TRAITEMENT épisode isolé  Traitement par voie locale seul ,par dérivés imidazoles (econazole ,f luconazole ,miconazole) en ovule,+efficace que la nystatine  Traitement oral:Fluconazol150 une seule prise si signes++  Crèmes locale (imidazoles) solution iodée (Bétadine)  Savons alcalin ou neutre  Les conseils d’hygiène: proscrire les savons acides pour la toilette intime, éviter les sous- vêtements synthétiques ----------------------- Page 15----------------------- LES RECIDIVES: +de 4 épisodes par année Rechercher les causes « classiques »:  diabète (latent)  prise d’ATB  cortico thérapie  terrain immuno déprimé  grossesse  erreurs d’hygiène (excès, produits inadaptés…) ----------------------- Page 16----------------------- TRAITEMENT DES RECIDIVES  Traitement oral par fluconazole (diflucan, flucand)  50 MG par jour pendant 7 jours  Puis 150 MG 1 fois par semaine pendant 4 semaines  Puis 150 MG 1 fois par mois pendant 6 mois  Traitement local; mesures d’hygiene ----------------------- Page 17----------------------- Vaginose bactérienne  Agent causal : déséquilibre de la flore vaginale au profit des anaérobies notamment Gardnerella Vaginalis avec quasi disparition du lactobacille  Fréquente pendant la grossesse, et en cas de port de DIU  Peut être à l’origine de fausses- couches , de prématurité.. ----------------------- Page 18----------------------- La vaginose bactérienne Symptômes:  L’existence de leucorrhées adhérentes grisâtres, mousseuses malodorantes ++( poisson en décomposition) exagère par + gtte de potasse pH vaginal >4,5
 Présence de clue-cells à l’examen direct
----------------------- Page 19-----------------------
La vaginose bactérienne
 Traitements antibiotiques :
 métronidazole per os : 1 g par jour pendant 5
à 7 jours +++
Cpc: récidives fréquentes :reequilibrer la flore
vaginale
----------------------- Page 20-----------------------
JM BOHBOT /2008
----------------------- Page 21-----------------------
Rééquilibrer la flore
----------------------- Page 22-----------------------
Lesprobiotiques
 Lactobacilles de substitution
 Mais pas n’importe lesquels :
 * Gynophilus*
localement traitement de 7 jours
(ou 3 à 5 jours pendant les règles)
Les prebiotiques:
A lactique
A ascorbique
----------------------- Page 23-----------------------
Les IST
 Parasitaires:
-Trichomonas vaginalis.
 Bactériennes :
-Chlamydia trachomatis
-Gonocoque.
-Syphilis.
 Virales:
-HPV, HSV
----------------------- Page 24-----------------------
Trichomonas
 Agent causal : protozoaire: Trichomonas
Vaginalis
 Symptômes: brûlure(++), leucorrhée
verdâtre, mousseuses,
bulleuses,aérées,odeur de platre frais.
PH >4,5
 C’est une IST qui peut cacher une autre
 Détectable à l’examen direct sous
microscope
 Protozoaire Très mobile grâce à ses
flagelles
 Traitement: nitro-5-imidazolés( Flagyl
Fasigyne, Secnol), souvent en dose
unique par voie orale
----------------------- Page 25-----------------------
----------------------- Page 26-----------------------
Chlamydia Trachomatis
 Le germe en cause: Chlamydia Trachomatis,
stéréotypes D à K
 (bactérie a développement intra cellulaire
obligatoire)
 Les symptômes en cas d’I.G.basse: leucorrhée
muco- purulente, métrorragies post- coïtales,
dysurie,
 À l’origine de cervicite, urétrite, I.G.haute,
conjonctivite, arthrite.
 Chez l’homme : urétrite+ écoulement muco-
purulent discret, cuisson, brûlure.
 Souvent associée a une autre IST (gonococcie).
----------------------- Page 27-----------------------
Infection à Chlamydia trachomatis sérotype
D à K (2)
Cervico-vaginite
a chlamydia
----------------------- Page 28-----------------------
Chlamydia chez la femme
 Les formes inapparentes sont fréquentes
 (+de 50/100)
 Infection à Chlamydia passée inaperçue est
Potentiellement grave par leurs conséquences
première cause de stérilité tubaire chez la
femme
----------------------- Page 29-----------------------
Diagnostic
 Culture cellulaire : permet l'isolement de la
souche. Le délai est cependant assez long
(48 à 72 h). L'antibiogramme ne se fait pas
en routine ;
 Tests antigéniques : par
immunofluorescence directe, méthode
ELISA ;
 Biologie moléculaire (PCR, ).
 La serologie n’est pas de pratique courante
----------------------- Page 30-----------------------
Traitement chlamydia
 Minute :Zithromax 1g en une prise unique per
os
 Ou cyclines pendant 7 à 21 jours per os
 Ou Ofloxacine 300mg 2f/J/7J
 Traitement du ou des partenaires +++
 On associe systématiquement un traitement
pour le gonocoque
----------------------- Page 31-----------------------
MESSAGE IMPORTANT :
UNE IST PEUT EN CACHER
UNE AUTRE
----------------------- Page 32-----------------------
L’infection à gonocoques
 Germe en cause: Neisseria
gonorrheae, cocci Gram-
 C’est une I.S.T en recrudescence
 Les symptômes:
• Chez la femme: souvent vulvo-
vaginite sub- aiguë( leucorrhée
jaune -verdâtre purulente avec
vulvite ;cervicite++
• Chez l’homme: urétrite aiguë++(
brûlure mictionnelle violente et
écoulement abondant purulent
jaune - verdâtre)
 Le risque chez le nouveau-né:
ophtalmie
----------------------- Page 33-----------------------
----------------------- Page 34-----------------------
Gonocoque
 Diagnostic sur examen bactériologique d’un
prélèvement de pus
Traitement:
Ceftriaxone :rocephine 250 mg a 5OOmg IM,
prise unique
Cefixime(oroken ): 400 mg, VO, prise unique
Spectinomycine (trobicine)2 g IM prise unique
 Ofloxacine * 400 mg, VO, prise unique ou
 Norfloxacine * 800 mg, VO, prise unique ou
Ciprofloxacine * 500 m( +-)VO, prise unique
Traitement systématique associé anti chlamydia
Traitement du ou des partenaires+++
----------------------- Page 35-----------------------
La Syphilis
Le germe en cause: Le Treponema Pallidum
 › Transmission sexuelle ds
95/100+++ (∼60% des
partenaires développent
une infection dans les 30j
suivant le rapport sexuel
contaminant
 › Contact avec des lesions
(syphilis II)
 › Congenital
 Transfusionnel
› Dépistage obligatoire
› Don de sang
› 1T de grossesse
----------------------- Page 36-----------------------
 La syphilis primaire: le
chancre : exulcération
indolore, unique,
indurée, à contours
réguliers+
adénopathies
satellites
----------------------- Page 37-----------------------
----------------------- Page 38-----------------------
La syphilis secondaire:
maladie cutanéo-
muqueuse disséminée
sur le corps
mais typiquement sur la
plante des pieds et les
paumes des mains(
Grande simulatrice)
Une perte de cheveux par
plaques
Des verrues plates et lisses
dans la région génitale
(différentes de celles
causées par le VPH)
----------------------- Page 39-----------------------
Syphilis secondaire
----------------------- Page 40-----------------------
syphilis tardive (III)
Lésions destructrices
dégénératives non
contagieuses,
Manifestations (4 à 30 ans
après contamination)
 Cardio-vasculaires : aortite,
anévrysmes
 Neurologiques : tabès,
paralysie générale (artérite)
 Cutanées : gommes,
ulcérations chroniques,
tubercules
----------------------- Page 41-----------------------
Traitement
 Syphilis primaire : 1 seule injection intra- musculaire
de benzathine-pénicilline. En cas d’allergie, macrolides
ou cyclines pendant 15 jours par voie orale :certains
préconisent une2é inj après une semaine
 Syphilis secondaire : 3 injections intra- musculaire à
une semaine d’intervalle de benzathine-pénicilline. En
cas d’allergie, macrolides ou cyclines pendant 15 jours
par voie orale.
 Syphilis tertiaire (atteinte neurologique) : pénicilline
G par voie intraveineuse pendant 15 jours.
----------------------- Page 42-----------------------
 Une injection si précoce (<1 an)  3 si tardive  Atteinte neurologique: Péni G 20 M / j - 15 j  Allergie à la pénicilline: Vibramycine 200mg –15j ----------------------- Page 43----------------------- Infection virale  herpes génital  condylome ----------------------- Page 44----------------------- Herpes  C’est la cause la plus fréquente d’ulcérations génitales d’origine infectieuse  Affection bénigne mais qui peut affecter la vie sexuelle et affective ( récidives frqt , douleur , gènes  L’herpes congenital et grave,mortel dans 50/100 syndrome malformatif au 1er et au 2ème trimestre ----------------------- Page 45----------------------- L’herpès génital  Le germe en cause: Herpès Simplex Virus type II et moins souvent type I  C’est une I.S.T, mais aussi auto-contamination  Les symptômes • La primo- infection (5 à 15 jours après la contamination): fièvre, asthénie, œdème vulvaire, brûlure et picotement à l'endroit de pénétration du virus. • vésicules regroupées en bouquets rapidement ulcérées, adénopathie dlr, paresthésie, dysurie. • La récurrence: reactivation du virus prés du cite initial ----------------------- Page 46----------------------- L’herpès génital ----------------------- Page 47----------------------- ----------------------- Page 48----------------------- L’herpès génital  Le diagnostic:  cytodiagnostique sur un prélèvement vésiculaire  culture virale sur un prélèvement local  examen direct par immuno- fluorescence par AC monoclonaux  La sérologie : : recherche d’IGM et IGG spécifique  Amplification de ADN viral par PCR (pas de routine) ----------------------- Page 49----------------------- Herpes :Traitement  Primo infection symptomatique :  Zelithrex(valacyclorir) 500mg2/f/J/10 j  Zovirax (Acyclovir): 1cp5x/J/5J  Si de nouvelles lesions se developpent sous traitement par aciclovir ,on peut augmenter la dose jusqu’à 800mgx 5/j et prolonger le traitement pendant 7 a10jours.  Récurrences :  Zovirax ou Zelitrex sur 5 jours  Traitement préventif si  6/an Zelitrex 1cpa500mg/j/6a12mois  Formes graves (encephalopathie): Zovirax IV ----------------------- Page 50----------------------- CONDYLOME GENITAL ----------------------- Page 51-----------------------  Agent : virus du papillome humain  • > 100 génotypes (40 niveau génital)
 • Types non-oncogènes (les + fréquents)
 – 6 et 11: condylomes acuminés responsable des
verrues genitales
 • Types oncogènes
 – 16,18,31,33,45: 80% lésions genitales
précancéreuses (col-vagin)
 **Infection possible avec plusieurs
génotypes**
----------------------- Page 52-----------------------
C Cutanés
1 – 4
Verrues cutanés
Non oncogènes
Condylomes
6- 11 verrues génitales
Tropisme
non oncogènes
cutané
Condylomes
génitaux
16 – 18
Tropisme Condylomes plans
muqueux Oncogènes:Kc col
Kc vagin
----------------------- Page 53-----------------------
Infection par HPV
Manifestations cliniques
 • Incubation 3 semaines à
3 mois (plusieurs années)
 MAJORITÉS SONT SUB-
CLINIQUES
 PAS DE SIGNES APPARENTS
 • 1 à 2% des personnes
infectées ont des lésions
visibles à l ’oeil nu
----------------------- Page 54-----------------------
ÉVOLUTION DES LÉSIONS HPV
 L’evolution naturelle de l’infection est la guérison entre
8 - 16 mois
 Les lésions peuvent persister pendant plusieurs années,
et donner des formes latentes.
 Les cancers malpighiens sont précédés par des lésions
précancéreuses CIN. L’évolution de ces lésions vers le
cancer n’est pas systématique (de 8 a13%).
 Le cancer invasif se développe 15 à 25 ans après
l’infection à HPV.
 Il n’y a pas de cancer du col sans HPV (ADN Hpv dans
99,7% des K+ du col).
 C’est le portage persistant, et non pas l’infection en
elle-même, qui représente le facteur de risque de
progression lésionnelle
----------------------- Page 55-----------------------
Diagnostic
• Pas de test sanguins
disponible
• les lésions cliniques sont
aisées à identifier
aidées par la
colposcopie
• Cytologie après frottis
ou biopsie: mise en
évidence des Koilocytes
et des lésions
dysplasique du col
----------------------- Page 56-----------------------
Prévention du cancer du col
 Prévention primaire
 Education pour réduire les comportements sexuels
á haut risque
 Vaccins
 Prévention secondaire
 Identifier et traiter les lésions précancereuses avant
qu'elles ne progressent vers un cancer du col
 Identifier et traiter les cancers précoces quand les
chances de guérisons sont encore bonnes .
----------------------- Page 57-----------------------
Prévention secondaire: FCV
 Les recommandations proposent un
dépistage chez toutes les femmes
asymptomatiques ayant une activité
sexuelle, âgées de 25 à 65 ans. Lors du début
du dépistage, deux frottis sont réalisés à 1 an
d’intervalle puis, s’ils sont normaux, un
frottis tous les 2 ans.
----------------------- Page 58-----------------------
Traitement
 Différents traitements disponibles des condylomes externes (d
efficacité variable )
 Azote liquide
 Acide trichloracétique de 50 à 80%.
 Podophyllotoxine (Condyline)et(wartec pd)
 Imiquimod topique ( Aldara ) . 5FU (Efudix )
 Destruction au bistouri électrique froid ou à l’anse
 Electrocoagulation
 Vaporisation au laser CO2
 Chirurgie
----------------------- Page 59-----------------------
Vaccin Papillomavirus Humain
 Gardasil®: Tétravalent (6 -11- 16 -18)
 Cervarix®:Bivalent ( 16 - 18)
 Le schéma de primo-vaccination comporte 3
doses administrées par voie intramusculaire à
0, 2, 6 mois
 a partir de l’adolescence (14ans)
 Le dépistage en routine du cancer du col de
l'utérus reste absolument indispensable :
Gardasil® et Cervarix® ne protègent pas
contre les types d’HPV non contenus dans le
vaccin ni contre les infections existantes dues
aux HPV au moment de la vaccination
----------------------- Page 60-----------------------
CONCLUSION
 Les infections génitales basses sont fréquentes, de
diagnostic souvent aisé
 Elle posent le problème de la récidive, surtout pour les
vaginoses et les mycoses vaginales.
 Elles peuvent également être la première phase d’une
infection génitale haute, dont les conséquences sont
nettement plus graves.
 Les infections virales par HPV considérées comme des
lésions pré cancéreuses accessibles au dépistage
bénéficies depuis quelques années d’une vaccination
efficace
----------------------- Page 61-----------------------
MESSAGE IMPORTANT :
ABSTINENCE
FIDELITE MUTUELLE meilleure
PRESERVATIFS protection
----------------------- Page 62-----------------------
Transmettez ce
message mais ne
transmettez pas
l’infection
PR. T. DJENAOUI
DR .S.KEDJOUR
EPH HASSEN BADI
JUILLET 2010
LES INFECTIONS GENITALES
BASSES
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P l a n:
 introduction
 Motifs de consultation
 L’écosystème vaginal
 Étiologies des IGB
infection non sexuellement transmissible
_ mycose
- vaginose bactérienne
infection sexuellement transmissible
- Bactérienne:
TVaginalis _ clamydia_ gonoccoc _ syphilis
- virales: Herpes – condylomes
 Conclusion
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LES INFECTIONS GENITALES
BASSES
toute infection de l’étage inférieur de l’appareil
génital
L’étage inférieur de l’appareil génital
comporte:
Vulve: vulvite
Vagin: vaginite
Col: cervicite, endo- cervicite
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CLASSIFICATION
INFECTIONS GENITALES BASSES
IST
Infections Non Sexuellement
Infections Sexuellement Transmises Transmises
Herpès HPV, syphilis Chlamydia, Gonococcie Mycoses vaginose
T vaginalis
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Classification étiologique des I.S.T
bactéries protozoaires mycosiques virales
----------------------- Page 6-----------------------
Les symptômes
 Leucorrhée modifiée( quantité et /ou
couleur et/ou odeur)
 Prurit, brûlure, picotement ,dyspareunie
, vulvodynie .
 Éruption, érythème , œdème, tuméfaction
 Ulcération
 Végétation
 Symptômes chez le partenaire
----------------------- Page 7-----------------------
L’écosystème
vaginal
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 A l’état normal, le vagin est une cavité septique:
présence de plusieurs germes (commensaux)avec la
prédominance des lactobacilles (jusqu’à 10 000 000
germes/ml).
 Ces lactobacilles ont un rôle protecteur contre toutes
les infections vaginales sauf les mycoses.
 Ce rôle protecteur est dû à la transformation du
glycogène en acide lactique par les lactobacilles; ce qui
rend le PH bas (entre 3,5 et 4,5) dans le vagin
 Le glycogène est produit par les cellules épithéliales du
vagin sous l’influence de l’œstrogène
 L’acidité n’étant pas propice à la prolifération des
bactéries
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L’écosystème vaginal
AGE  La flore vaginale subit donc des
modifications en fonction de:
grossesse
contraception
Activites-sexuelles
C-d’hygiènes
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Infection non sexuellement
transmises
mycose
Vaginose bactérienne
----------------------- Page 11-----------------------
La mycose
 Agent causal :Levure( Candida Albicans, C.tropicalis, C.Glabrata..)
 Symptômes: prurit(++),
 Érythème important extension fréquente à la vulve et au périnée
----------------------- Page 12-----------------------
leucorrhées blanches épaisses,
crémeuses; .grumuleuses
PH vaginale <3,5 Fréquente pendant la grossesse (PH bas) ----------------------- Page 13----------------------- DIAGNOSTIC  Dg clinique  examen direct au microscope: présence de filaments mycéliens  Culture sur milieux de sabouraud ----------------------- Page 14----------------------- TRAITEMENT épisode isolé  Traitement par voie locale seul ,par dérivés imidazoles (econazole ,f luconazole ,miconazole) en ovule,+efficace que la nystatine  Traitement oral:Fluconazol150 une seule prise si signes++  Crèmes locale (imidazoles) solution iodée (Bétadine)  Savons alcalin ou neutre  Les conseils d’hygiène: proscrire les savons acides pour la toilette intime, éviter les sous- vêtements synthétiques ----------------------- Page 15----------------------- LES RECIDIVES: +de 4 épisodes par année Rechercher les causes « classiques »:  diabète (latent)  prise d’ATB  cortico thérapie  terrain immuno déprimé  grossesse  erreurs d’hygiène (excès, produits inadaptés…) ----------------------- Page 16----------------------- TRAITEMENT DES RECIDIVES  Traitement oral par fluconazole (diflucan, flucand)  50 MG par jour pendant 7 jours  Puis 150 MG 1 fois par semaine pendant 4 semaines  Puis 150 MG 1 fois par mois pendant 6 mois  Traitement local; mesures d’hygiene ----------------------- Page 17----------------------- Vaginose bactérienne  Agent causal : déséquilibre de la flore vaginale au profit des anaérobies notamment Gardnerella Vaginalis avec quasi disparition du lactobacille  Fréquente pendant la grossesse, et en cas de port de DIU  Peut être à l’origine de fausses- couches , de prématurité.. ----------------------- Page 18----------------------- La vaginose bactérienne Symptômes:  L’existence de leucorrhées adhérentes grisâtres, mousseuses malodorantes ++( poisson en décomposition) exagère par + gtte de potasse pH vaginal >4,5
 Présence de clue-cells à l’examen direct
----------------------- Page 19-----------------------
La vaginose bactérienne
 Traitements antibiotiques :
 métronidazole per os : 1 g par jour pendant 5
à 7 jours +++
Cpc: récidives fréquentes :reequilibrer la flore
vaginale
----------------------- Page 20-----------------------
JM BOHBOT /2008
----------------------- Page 21-----------------------
Rééquilibrer la flore
----------------------- Page 22-----------------------
Lesprobiotiques
 Lactobacilles de substitution
 Mais pas n’importe lesquels :
 * Gynophilus*
localement traitement de 7 jours
(ou 3 à 5 jours pendant les règles)
Les prebiotiques:
A lactique
A ascorbique
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Les IST
 Parasitaires:
-Trichomonas vaginalis.
 Bactériennes :
-Chlamydia trachomatis
-Gonocoque.
-Syphilis.
 Virales:
-HPV, HSV
----------------------- Page 24-----------------------
Trichomonas
 Agent causal : protozoaire: Trichomonas
Vaginalis
 Symptômes: brûlure(++), leucorrhée
verdâtre, mousseuses,
bulleuses,aérées,odeur de platre frais.
PH >4,5
 C’est une IST qui peut cacher une autre
 Détectable à l’examen direct sous
microscope
 Protozoaire Très mobile grâce à ses
flagelles
 Traitement: nitro-5-imidazolés( Flagyl
Fasigyne, Secnol), souvent en dose
unique par voie orale
----------------------- Page 25-----------------------
----------------------- Page 26-----------------------
Chlamydia Trachomatis
 Le germe en cause: Chlamydia Trachomatis,
stéréotypes D à K
 (bactérie a développement intra cellulaire
obligatoire)
 Les symptômes en cas d’I.G.basse: leucorrhée
muco- purulente, métrorragies post- coïtales,
dysurie,
 À l’origine de cervicite, urétrite, I.G.haute,
conjonctivite, arthrite.
 Chez l’homme : urétrite+ écoulement muco-
purulent discret, cuisson, brûlure.
 Souvent associée a une autre IST (gonococcie).
----------------------- Page 27-----------------------
Infection à Chlamydia trachomatis sérotype
D à K (2)
Cervico-vaginite
a chlamydia
----------------------- Page 28-----------------------
Chlamydia chez la femme
 Les formes inapparentes sont fréquentes
 (+de 50/100)
 Infection à Chlamydia passée inaperçue est
Potentiellement grave par leurs conséquences
première cause de stérilité tubaire chez la
femme
----------------------- Page 29-----------------------
Diagnostic
 Culture cellulaire : permet l'isolement de la
souche. Le délai est cependant assez long
(48 à 72 h). L'antibiogramme ne se fait pas
en routine ;
 Tests antigéniques : par
immunofluorescence directe, méthode
ELISA ;
 Biologie moléculaire (PCR, ).
 La serologie n’est pas de pratique courante
----------------------- Page 30-----------------------
Traitement chlamydia
 Minute :Zithromax 1g en une prise unique per
os
 Ou cyclines pendant 7 à 21 jours per os
 Ou Ofloxacine 300mg 2f/J/7J
 Traitement du ou des partenaires +++
 On associe systématiquement un traitement
pour le gonocoque
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MESSAGE IMPORTANT :
UNE IST PEUT EN CACHER
UNE AUTRE
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L’infection à gonocoques
 Germe en cause: Neisseria
gonorrheae, cocci Gram-
 C’est une I.S.T en recrudescence
 Les symptômes:
• Chez la femme: souvent vulvo-
vaginite sub- aiguë( leucorrhée
jaune -verdâtre purulente avec
vulvite ;cervicite++
• Chez l’homme: urétrite aiguë++(
brûlure mictionnelle violente et
écoulement abondant purulent
jaune - verdâtre)
 Le risque chez le nouveau-né:
ophtalmie
----------------------- Page 33-----------------------
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Gonocoque
 Diagnostic sur examen bactériologique d’un
prélèvement de pus
Traitement:
Ceftriaxone :rocephine 250 mg a 5OOmg IM,
prise unique
Cefixime(oroken ): 400 mg, VO, prise unique
Spectinomycine (trobicine)2 g IM prise unique
 Ofloxacine * 400 mg, VO, prise unique ou
 Norfloxacine * 800 mg, VO, prise unique ou
Ciprofloxacine * 500 m( +-)VO, prise unique
Traitement systématique associé anti chlamydia
Traitement du ou des partenaires+++
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La Syphilis
Le germe en cause: Le Treponema Pallidum
 › Transmission sexuelle ds
95/100+++ (∼60% des
partenaires développent
une infection dans les 30j
suivant le rapport sexuel
contaminant
 › Contact avec des lesions
(syphilis II)
 › Congenital
 Transfusionnel
› Dépistage obligatoire
› Don de sang
› 1T de grossesse
----------------------- Page 36-----------------------
 La syphilis primaire: le
chancre : exulcération
indolore, unique,
indurée, à contours
réguliers+
adénopathies
satellites
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La syphilis secondaire:
maladie cutanéo-
muqueuse disséminée
sur le corps
mais typiquement sur la
plante des pieds et les
paumes des mains(
Grande simulatrice)
Une perte de cheveux par
plaques
Des verrues plates et lisses
dans la région génitale
(différentes de celles
causées par le VPH)
----------------------- Page 39-----------------------
Syphilis secondaire
----------------------- Page 40-----------------------
syphilis tardive (III)
Lésions destructrices
dégénératives non
contagieuses,
Manifestations (4 à 30 ans
après contamination)
 Cardio-vasculaires : aortite,
anévrysmes
 Neurologiques : tabès,
paralysie générale (artérite)
 Cutanées : gommes,
ulcérations chroniques,
tubercules
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Traitement
 Syphilis primaire : 1 seule injection intra- musculaire
de benzathine-pénicilline. En cas d’allergie, macrolides
ou cyclines pendant 15 jours par voie orale :certains
préconisent une2é inj après une semaine
 Syphilis secondaire : 3 injections intra- musculaire à
une semaine d’intervalle de benzathine-pénicilline. En
cas d’allergie, macrolides ou cyclines pendant 15 jours
par voie orale.
 Syphilis tertiaire (atteinte neurologique) : pénicilline
G par voie intraveineuse pendant 15 jours.
----------------------- Page 42-----------------------
 Une injection si précoce (<1 an)  3 si tardive  Atteinte neurologique: Péni G 20 M / j - 15 j  Allergie à la pénicilline: Vibramycine 200mg –15j ----------------------- Page 43----------------------- Infection virale  herpes génital  condylome ----------------------- Page 44----------------------- Herpes  C’est la cause la plus fréquente d’ulcérations génitales d’origine infectieuse  Affection bénigne mais qui peut affecter la vie sexuelle et affective ( récidives frqt , douleur , gènes  L’herpes congenital et grave,mortel dans 50/100 syndrome malformatif au 1er et au 2ème trimestre ----------------------- Page 45----------------------- L’herpès génital  Le germe en cause: Herpès Simplex Virus type II et moins souvent type I  C’est une I.S.T, mais aussi auto-contamination  Les symptômes • La primo- infection (5 à 15 jours après la contamination): fièvre, asthénie, œdème vulvaire, brûlure et picotement à l'endroit de pénétration du virus. • vésicules regroupées en bouquets rapidement ulcérées, adénopathie dlr, paresthésie, dysurie. • La récurrence: reactivation du virus prés du cite initial ----------------------- Page 46----------------------- L’herpès génital ----------------------- Page 47----------------------- ----------------------- Page 48----------------------- L’herpès génital  Le diagnostic:  cytodiagnostique sur un prélèvement vésiculaire  culture virale sur un prélèvement local  examen direct par immuno- fluorescence par AC monoclonaux  La sérologie : : recherche d’IGM et IGG spécifique  Amplification de ADN viral par PCR (pas de routine) ----------------------- Page 49----------------------- Herpes :Traitement  Primo infection symptomatique :  Zelithrex(valacyclorir) 500mg2/f/J/10 j  Zovirax (Acyclovir): 1cp5x/J/5J  Si de nouvelles lesions se developpent sous traitement par aciclovir ,on peut augmenter la dose jusqu’à 800mgx 5/j et prolonger le traitement pendant 7 a10jours.  Récurrences :  Zovirax ou Zelitrex sur 5 jours  Traitement préventif si  6/an Zelitrex 1cpa500mg/j/6a12mois  Formes graves (encephalopathie): Zovirax IV ----------------------- Page 50----------------------- CONDYLOME GENITAL ----------------------- Page 51-----------------------  Agent : virus du papillome humain  • > 100 génotypes (40 niveau génital)
 • Types non-oncogènes (les + fréquents)
 – 6 et 11: condylomes acuminés responsable des
verrues genitales
 • Types oncogènes
 – 16,18,31,33,45: 80% lésions genitales
précancéreuses (col-vagin)
 **Infection possible avec plusieurs
génotypes**
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C Cutanés
1 – 4
Verrues cutanés
Non oncogènes
Condylomes
6- 11 verrues génitales
Tropisme
non oncogènes
cutané
Condylomes
génitaux
16 – 18
Tropisme Condylomes plans
muqueux Oncogènes:Kc col
Kc vagin
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Infection par HPV
Manifestations cliniques
 • Incubation 3 semaines à
3 mois (plusieurs années)
 MAJORITÉS SONT SUB-
CLINIQUES
 PAS DE SIGNES APPARENTS
 • 1 à 2% des personnes
infectées ont des lésions
visibles à l ’oeil nu
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ÉVOLUTION DES LÉSIONS HPV
 L’evolution naturelle de l’infection est la guérison entre
8 - 16 mois
 Les lésions peuvent persister pendant plusieurs années,
et donner des formes latentes.
 Les cancers malpighiens sont précédés par des lésions
précancéreuses CIN. L’évolution de ces lésions vers le
cancer n’est pas systématique (de 8 a13%).
 Le cancer invasif se développe 15 à 25 ans après
l’infection à HPV.
 Il n’y a pas de cancer du col sans HPV (ADN Hpv dans
99,7% des K+ du col).
 C’est le portage persistant, et non pas l’infection en
elle-même, qui représente le facteur de risque de
progression lésionnelle
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Diagnostic
• Pas de test sanguins
disponible
• les lésions cliniques sont
aisées à identifier
aidées par la
colposcopie
• Cytologie après frottis
ou biopsie: mise en
évidence des Koilocytes
et des lésions
dysplasique du col
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Prévention du cancer du col
 Prévention primaire
 Education pour réduire les comportements sexuels
á haut risque
 Vaccins
 Prévention secondaire
 Identifier et traiter les lésions précancereuses avant
qu'elles ne progressent vers un cancer du col
 Identifier et traiter les cancers précoces quand les
chances de guérisons sont encore bonnes .
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Prévention secondaire: FCV
 Les recommandations proposent un
dépistage chez toutes les femmes
asymptomatiques ayant une activité
sexuelle, âgées de 25 à 65 ans. Lors du début
du dépistage, deux frottis sont réalisés à 1 an
d’intervalle puis, s’ils sont normaux, un
frottis tous les 2 ans.
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Traitement
 Différents traitements disponibles des condylomes externes (d
efficacité variable )
 Azote liquide
 Acide trichloracétique de 50 à 80%.
 Podophyllotoxine (Condyline)et(wartec pd)
 Imiquimod topique ( Aldara ) . 5FU (Efudix )
 Destruction au bistouri électrique froid ou à l’anse
 Electrocoagulation
 Vaporisation au laser CO2
 Chirurgie
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Vaccin Papillomavirus Humain
 Gardasil®: Tétravalent (6 -11- 16 -18)
 Cervarix®:Bivalent ( 16 - 18)
 Le schéma de primo-vaccination comporte 3
doses administrées par voie intramusculaire à
0, 2, 6 mois
 a partir de l’adolescence (14ans)
 Le dépistage en routine du cancer du col de
l'utérus reste absolument indispensable :
Gardasil® et Cervarix® ne protègent pas
contre les types d’HPV non contenus dans le
vaccin ni contre les infections existantes dues
aux HPV au moment de la vaccination
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CONCLUSION
 Les infections génitales basses sont fréquentes, de
diagnostic souvent aisé
 Elle posent le problème de la récidive, surtout pour les
vaginoses et les mycoses vaginales.
 Elles peuvent également être la première phase d’une
infection génitale haute, dont les conséquences sont
nettement plus graves.
 Les infections virales par HPV considérées comme des
lésions pré cancéreuses accessibles au dépistage
bénéficies depuis quelques années d’une vaccination
efficace
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MESSAGE IMPORTANT :
ABSTINENCE
FIDELITE MUTUELLE meilleure
PRESERVATIFS protection
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Transmettez ce
message mais ne
transmettez pas
l’infection