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Pathologie du col utérin
FZ. Benserai
CHU Mustapha
----------------------- Page 2-----------------------
Sommaire
• Introduction
• Rappels : Anatomie, Histologie
• Indications du FCU
• Cervicites
– non spécifiques
– Spécifiques
• Pathologie tumorale
– Bénigne
– Lésions précancéreuses
– malignes
• Conclusion
----------------------- Page 3-----------------------
Cancer du col utérin
• Véritable problème de santé publique dans le
monde
• 2eme cancer féminin
– 500 000 nouveaux cas / an
– + 80% pays en voie développement
• Responsable du plus haut taux de mortalité
entre 55 et 60 ans ( 200 000 décès/an)
• 99,7% des CC sont HPV +
----------------------- Page 4-----------------------
Rappels anatomiques
• Forme cylindrique
• 1/3 inférieure de l’utérus
• l’orifice externe qui le fait
communiquer avec le vagin
• Orifice interne = léger
rétrécissement isthme
• Hauteur : 3cm
• Diamètre : 3cm (2,5 à 3cm)
----------------------- Page 5-----------------------
----------------------- Page 6-----------------------
Rappel histologique du col utérin
----------------------- Page 7-----------------------
Utérus
endocol
Corps exocol
Exocol
Col
----------------------- Page 8-----------------------
----------------------- Page 9-----------------------
Jonction
----------------------- Page 10-----------------------
----------------------- Page 11-----------------------
Muqueuses vaginale et exocervicale
Cellules superficielles
Cellules intermédiaires
Cellules parabasales
Cellules basales
----------------------- Page 12-----------------------
Cellules superficielles
• 40 à 60 um de diamètre
• Noyaux pycnotiques de 6 à 5
micromètres de diamètre,
s’entourent d’une zone
cytoplasmique claire, et
étroite
• Cytoplasme abondant est
riche en filaments
intermédiaires protéiques de
kératine
• Desquament de façon isolée.
----------------------- Page 13-----------------------
Les cellules intermédiaires
• 30 à 40 de
• Noyau
– Arrondi de 8 à 10 um
– Chromatine finement
granuleuse
• Forment la couche la plus épaisse
de l’épithélium normal exo cervical
• sont liées par la présence de
jonction
• La quantité en glycogène
augmente sous l’action de la
progestérone.
----------------------- Page 14-----------------------
Les cellules parabasales
• Plus petites que les
cellules intermédiaires
• 15 à 30 um
• Caractérisées par un
plus gros noyau par
rapport aux cellules
intermédiaires occupant
la plus grande partie du
cytoplasme (N/C )
----------------------- Page 15-----------------------
Les cellules basales
• Forme arrondie,
• 15 um
• Noyau
– Volumineux
– 8 micromètres de
• Cytoplasme peu abondant
----------------------- Page 16-----------------------
Cellules métaplasiques
• La zone de remaniement
normal (physiologique)
ramène des cellules
metaplasiques à différents
stades de maturation allant
des cellules les plus
immatures en passant par des
cellules plus matures au
cytoplasme plus abondant
avec des bords présentant des
prolongements fins, jusqu'aux
cellules les plus matures
----------------------- Page 17-----------------------
----------------------- Page 18-----------------------
Femme en activité génital
----------------------- Page 19-----------------------
Endocol
----------------------- Page 20-----------------------
Cellules endocervicales
• Forme cylindrique
• 30x10 um
• Noyau
– Petit et régulier, basal,
– Nucléole souvent présent
• Cytoplasme renferme une vacuole de
mucus
• isolées ou agencées « en nids
d’abeilles » ou en « palissade »
----------------------- Page 21-----------------------
Métaplasie tubaire
• Post ménopause
• Cellules à pôle cilié sont moins
nombreuses
----------------------- Page 22-----------------------
Endomètre
Endomètre
Myomètre
----------------------- Page 23-----------------------
Moyens diagnostiques
----------------------- Page 24-----------------------
Le frottis cervical utérin
FCU
• Dépistage du cancer du col de l’utérus
• Des lésions précancéreuses
• Le cancers du col utérin:
– Origine infectieuse: suite à une primo-infection par un Papilloma
Virus Humain oncogène à tropisme génital
– Plus de dix ans séparent généralement la primo-infection puis les
premières anomalies cytologiques (cellules de formes anormales)
de l'apparition éventuelle d'un cancer infiltrant.
----------------------- Page 25-----------------------
Conditions de prélévements
• Indications :
– Femme en activité génitale
• Conditions
– En dehors des règles
–Abstinence de rapports sexuels (24 à 48h)
– Pas de toilette vaginale
–ni après la mise en place d'ovules ou de
crème vaginale (48 heures au moins) ;
–ni en cas d'infection cervico-vaginale (un
mois après le traitement de l'infection).
----------------------- Page 26-----------------------
Préparation des échantillons cytologiques
----------------------- Page 27-----------------------
Cytologie conventionnelle
• méthode de dépistage la plus commune
• Avantages
– Coût faible
• Inconvénients
– % de cellules partent avec la spatule ou la brosse
cervicale
– Présence de sang ou de mucus
----------------------- Page 28-----------------------
The conventional "pap smear" slide preparation
----------------------- Page 29-----------------------
La cytologie en milieu liquide
• prélèvement de cellules sur le
col utérin des patientes à l’aide
d’une brosse cervicale spéciale,
• les cellules recueillies sont
déposées dans un contenant
hermétique où se trouve un
liquide de conservation.
----------------------- Page 30-----------------------
ThinPrep Pap Test slide preparation
----------------------- Page 31-----------------------
Thin prep method
----------------------- Page 32-----------------------
Mono prep method
----------------------- Page 33-----------------------
----------------------- Page 34-----------------------
Les avantages potentiels de la
cytologie en milieu liquide
• Avantages
– Permettre une meilleure collecte des cellules,
– Préparation plus uniforme des lames moins de
frottis inadéquats,
– Faciliter l’interprétation
– Possibilité de faire des tests HPV à partir des cellules
provenant de la préparation ayant servie à la
confection des lames,
• Inconvénients
– Coût élevé
– Technique peu répandue ;
– Nécessité d’ une formation pour le personnel .
----------------------- Page 35-----------------------
Le frottis cervico utérin
• Le frottis mis en place par Papanicolaou, dans les années 40, collecte
des cellules du col utérin et permet l’identification de lésions
précancéreuses et cancéreuses
- Exocol, Jonction
- Fixation cyto sparay
- Fiche technique standardisée
- Coloration PPN
Dr George Papanicolaou was a
- Système Bethesda 2001
Greek physician and anatomist
(1883-1962)
----------------------- Page 36-----------------------
Système de Bethesda
• Proposé en 1988, modifié 2001
• A introduit 3 critères :
– Qualité du prélèvement (satisfaisant et non
satisfaisant)
– Catégorie globale (Absence de lésion
intraépithéliale ou maligne, anomalies des cellules
épithéliales)
– Interprétation
----------------------- Page 37-----------------------
Système de Bethesda
• But:
- De standardiser le diagnostic cytologique
- D’informatiser les comptes rendus des frottis
• Permet :
- Une communication claire entre le cytologiste
et le clinicien
- Une bonne corrélation entre la cytologie et
l’histologie
- La tenue de statistiques fiables concernant le
cancer utérin
----------------------- Page 38-----------------------
Système de Bethesda (2001)
• Cellules malpighiennes atypiques (ASC)
de significations indéterminées (ASC-US)
sans pouvoir exclure une HSIL (ASC-H)
• Lésions malpighiennes intra épithéliales de bas grade
(LSIL)
(HPV, dysplasie légère, CIN1)
• Lésions malpighiennes intra épithéliales de haut grade
(HSIL)
(dysplasie modéré, dysplasie sévère, CIS, CIN2, CIN3)
• Carcinome épidermoïde
• Anomalies des cellules glandulaires
----------------------- Page 39-----------------------
La colposcopie
• La colposcopie a été utilisée par l’Allemand HINSEL MANN en 1927
• Il s’agit d’un examen du col à l’aide d’une loupe binoculaire couplée
à un éclairage coaxial
• C’est un examen qui exige une expérience et un entraînement
permanent
• Il permet d’apprécier la couleur et le relief épithélial ainsi que l’état
et l’architecture vasculaire
----------------------- Page 40-----------------------
• La colposcopie permet de localiser les lésions, d’apprécier leur gravité
et de diriger le geste biopsique
• Cet examen ne doit intervenir que dans un second temps, à la suite
d’un frottis positif dans le cadre de la procédure diagnostique
• Pour d’autres auteurs la colposcopie peut être utilisée dans d’autres
circonstances de discordance
----------------------- Page 41-----------------------
Cet examen se fait en 3 temps
• Examen sans préparation
• Examen à l’acide acétique à 3% ou à 5 %
Différents degrés de blanchiment
l’existence ou non des orifices glandulaires
et l’extension vers l’endocol
CINHG
• Examen au lugol ou test de Schiller
Il est utile pour la détection des états inflammatoires, dystrophiques. Il
permet également de reconnaître les aspects liés à l’infection virale
ou à l’inverse d’affirmer qu’un col est probablement
indemne de toute infection
CINBG
----------------------- Page 42-----------------------
Les signes colposcopiques péjoratifs sont :
- Les vaisseaux irréguliers
- Une anomalie de la forme des orifices
- Une propagation à l’endocol
C. QUEREUX C.
QUEREU
X
----------------------- Page 43-----------------------
Biopsie
Élément indispensable au diagnostic
----------------------- Page 44-----------------------
Cervicites
----------------------- Page 45-----------------------
• L’inflammation du col utérin ou
cervicite = réactions tissulaires à toute
agression :
– Chimique ou physique
– Bactérienne
– Mycosique
– Parasitaire
– Virale
----------------------- Page 46-----------------------
Cervicites
• Tout âge
• Fréquentes
• Facteurs favorisants nombreux :
Grossesse
Diabète
DIU
Déficits de l’immunité
----------------------- Page 47-----------------------
• Leucorrhées
– Blanches
– Séreuses
– Mucopurulentes
– Séropurulentes
• Symptômes:
• Douleurs pelviennes
• Douleurs lombaires
• Prurit
• Dyspareunie
----------------------- Page 48-----------------------
leucorrhées mycosiques
----------------------- Page 49-----------------------
• Congestion vasculaire, œdème
• Afflux de
– Polynucléaires ,
– Lymphocytes ,
– Plasmocytes ,
– Macrophages
• Modifications de l’ épithélium
cervical:
– Érosion , réparation:
• Hyperplasie ,
• Métaplasie
• Présence du facteur causal
----------------------- Page 50-----------------------
----------------------- Page 51-----------------------
• Inflammations aigues et chroniques
• Muqueuse malpighienne mature: glycogène > Multiplication bactérienne > -pH
> métaplasie > cervicite chronique
• Atteinte spécifique: ex. Herpès
• Cervicite folliculaire: chlamydia
----------------------- Page 52-----------------------
- Les cervicites non infectieuses
Elles sont le plus souvent secondaires à une irritation (douche
vaginale, corps étrangers (tampons, diaphragme, pessaire, DIU)
ou à un traumatisme parfois post-opératoire.
L’inflammation aiguë se caractérise par un œdème du chorion,
une congestion vasculaire et un infiltrat inflammatoire avec
polynucléaires neutrophiles du chorion et de l’épithélium.
L’inflammation chronique se caractérise par un infiltrat
inflammatoire constitué de cellules mononucléées, un œdème
sous-muqueux, une spongiose, parfois associé à un tissu de
granulation et à une fibrose du chorion.
Le chorion peut parfois contenir des follicules lymphoïdes à
centres clairs, situé sous l’épithélium, réalisant une cervicite
folliculaire. Ces réactions lymphocytaires florides peuvent
parfois simuler un lymphome.
----------------------- Page 53-----------------------
Exocervicite non spécifique avec parakératose
----------------------- Page 54-----------------------
endocervicite
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Aiguës Chroniques
• D'origine Souvent • Très fréquentes,
gonococcique, et associée à • cause la plus commune des
une urétrite. leucorrhées.
– Germes: streptocoque,
staphylocoque, colibacille,
• Macro: col œdématié, rouge pneumocoque
• Macro: très variable: normal, congestif,
granuleux, érosions
• Micro: • Micro:
– Infiltrat inflammatoire:
– Décollement et ulcération de
l'épithélium (lymphocytes, plasmocytes,
Polynucléaires histiocytes)
– Congestion vasculaire
– Récessus glandulaires dilatés et
– Infiltrat inflammatoire à PNN kystiques (œufs de Nabolth)
• F.C (frottis cervical) :
– infiltrat inflammatoire + cellules
dystrophiques et dyscaryotiques...
----------------------- Page 56-----------------------
----------------------- Page 57-----------------------
----------------------- Page 58-----------------------
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----------------------- Page 60-----------------------
• Bactérie intracellulaire obligatoire
• Sexuellement transmissible
• Asymptomatique / symptômes non
spécifiques
• zone de jonction (squamo–cylindrique)
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• Cellules cylindriques et métaplasiques
Petites vacuoles cytoplasmiques à
contours nets contenant une inclusion
éosinophile = condensation des
particules de chlamydia (300 de ø )
aspect “mité” du cytoplasme
Infiltrat à polynucléaires +++
• Augmentation du volume du noyau ,
multinucléation , basophilie et gros
nucléoles peuvent simuler une lésion
néoplasique
----------------------- Page 62-----------------------
Chlamydia trachomatis
• Placards de cellules
cylindriques
• Vacuoles à contours
nets avec inclusion
éosinophile
infection
à Chlamydia
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• Bacille en bâtonnet Gram négatif
• Responsable de la vaginose bactérienne
• 10% des femme
• Leucorrhées grisâtres, homogènes,
malodorantes
Bâtonnets bacillaires recouvrant
partiellement ou totalement les cellules
malpighiennes et adhérent à leur surface
aspect caractéristiques
(cellules indicatrices » ou « clues cells »)
Fond propre (leucocytes rares)
----------------------- Page 64-----------------------
• Microorganisme anaérobie
• Bactérie filamenteuse ramifiée
• Frottis Cervico-vaginaux
• Femme porteuse d’un DIU
Amas denses et arrondis de filaments de
coloration bleuâtre disposés en tous sens,
mieux visibles en périphérie.
Infiltrat inflammatoire abondant riche en
PN et macrophage.
----------------------- Page 65-----------------------
• Saprophyte du vagin
• Trichobactérie:
– Bactérie en forme de filament
non ramifiée , très long
• Ne provoque pas de modifications
cytologiques
Structures bacillaires filamenteuses
(coloration de Papanicolaou).
----------------------- Page 66-----------------------
– Secondaire à salpingite,
endométrite
Macro: col bourgeonnant,
irrégulier, parfois ulcéré
– Histo : granulomes
épithélio-giganto-
cellulaires + nécrose
caséeuse.
– rare, ulcère à base
indurée, simple érosion
----------------------- Page 67-----------------------
----------------------- Page 68-----------------------
• Fréquente
• Facteurs favorisants :
Grossesse
Diabète
Traitement : ATB au long cours, corticoïdes et
– immunosuppresseurs
----------------------- Page 69-----------------------
• Leucorrhées, blanchâtres (lait caillé)
• Prurit intense + dyspareunies
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• Cellules superficielles,
intermédiaires, agglutinats
denses
• Hyper-éosinophilie
• Halo clair péri-nucléaire
rétréci
• Fond inflammatoire
(polynucléaires altérés )
• Parfois:
• légère anisonucléose
pouvant inquiéter
Filaments mycéliens et
spores diagnostic
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Pathologie du col utérin
FZ. Benserai
CHU Mustapha
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Sommaire
• Introduction
• Rappels : Anatomie, Histologie
• Indications du FCU
• Cervicites
– non spécifiques
– Spécifiques
• Pathologie tumorale
– Bénigne
– Lésions précancéreuses
– malignes
• Conclusion
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Cancer du col utérin
• Véritable problème de santé publique dans le
monde
• 2eme cancer féminin
– 500 000 nouveaux cas / an
– + 80% pays en voie développement
• Responsable du plus haut taux de mortalité
entre 55 et 60 ans ( 200 000 décès/an)
• 99,7% des CC sont HPV +
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Rappels anatomiques
• Forme cylindrique
• 1/3 inférieure de l’utérus
• l’orifice externe qui le fait
communiquer avec le vagin
• Orifice interne = léger
rétrécissement isthme
• Hauteur : 3cm
• Diamètre : 3cm (2,5 à 3cm)
----------------------- Page 5-----------------------
----------------------- Page 6-----------------------
Rappel histologique du col utérin
----------------------- Page 7-----------------------
Utérus
endocol
Corps exocol
Exocol
Col
----------------------- Page 8-----------------------
----------------------- Page 9-----------------------
Jonction
----------------------- Page 10-----------------------
----------------------- Page 11-----------------------
Muqueuses vaginale et exocervicale
Cellules superficielles
Cellules intermédiaires
Cellules parabasales
Cellules basales
----------------------- Page 12-----------------------
Cellules superficielles
• 40 à 60 um de diamètre
• Noyaux pycnotiques de 6 à 5
micromètres de diamètre,
s’entourent d’une zone
cytoplasmique claire, et
étroite
• Cytoplasme abondant est
riche en filaments
intermédiaires protéiques de
kératine
• Desquament de façon isolée.
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Les cellules intermédiaires
• 30 à 40 de
• Noyau
– Arrondi de 8 à 10 um
– Chromatine finement
granuleuse
• Forment la couche la plus épaisse
de l’épithélium normal exo cervical
• sont liées par la présence de
jonction
• La quantité en glycogène
augmente sous l’action de la
progestérone.
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Les cellules parabasales
• Plus petites que les
cellules intermédiaires
• 15 à 30 um
• Caractérisées par un
plus gros noyau par
rapport aux cellules
intermédiaires occupant
la plus grande partie du
cytoplasme (N/C )
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Les cellules basales
• Forme arrondie,
• 15 um
• Noyau
– Volumineux
– 8 micromètres de
• Cytoplasme peu abondant
----------------------- Page 16-----------------------
Cellules métaplasiques
• La zone de remaniement
normal (physiologique)
ramène des cellules
metaplasiques à différents
stades de maturation allant
des cellules les plus
immatures en passant par des
cellules plus matures au
cytoplasme plus abondant
avec des bords présentant des
prolongements fins, jusqu'aux
cellules les plus matures
----------------------- Page 17-----------------------
----------------------- Page 18-----------------------
Femme en activité génital
----------------------- Page 19-----------------------
Endocol
----------------------- Page 20-----------------------
Cellules endocervicales
• Forme cylindrique
• 30x10 um
• Noyau
– Petit et régulier, basal,
– Nucléole souvent présent
• Cytoplasme renferme une vacuole de
mucus
• isolées ou agencées « en nids
d’abeilles » ou en « palissade »
----------------------- Page 21-----------------------
Métaplasie tubaire
• Post ménopause
• Cellules à pôle cilié sont moins
nombreuses
----------------------- Page 22-----------------------
Endomètre
Endomètre
Myomètre
----------------------- Page 23-----------------------
Moyens diagnostiques
----------------------- Page 24-----------------------
Le frottis cervical utérin
FCU
• Dépistage du cancer du col de l’utérus
• Des lésions précancéreuses
• Le cancers du col utérin:
– Origine infectieuse: suite à une primo-infection par un Papilloma
Virus Humain oncogène à tropisme génital
– Plus de dix ans séparent généralement la primo-infection puis les
premières anomalies cytologiques (cellules de formes anormales)
de l'apparition éventuelle d'un cancer infiltrant.
----------------------- Page 25-----------------------
Conditions de prélévements
• Indications :
– Femme en activité génitale
• Conditions
– En dehors des règles
–Abstinence de rapports sexuels (24 à 48h)
– Pas de toilette vaginale
–ni après la mise en place d'ovules ou de
crème vaginale (48 heures au moins) ;
–ni en cas d'infection cervico-vaginale (un
mois après le traitement de l'infection).
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Préparation des échantillons cytologiques
----------------------- Page 27-----------------------
Cytologie conventionnelle
• méthode de dépistage la plus commune
• Avantages
– Coût faible
• Inconvénients
– % de cellules partent avec la spatule ou la brosse
cervicale
– Présence de sang ou de mucus
----------------------- Page 28-----------------------
The conventional "pap smear" slide preparation
----------------------- Page 29-----------------------
La cytologie en milieu liquide
• prélèvement de cellules sur le
col utérin des patientes à l’aide
d’une brosse cervicale spéciale,
• les cellules recueillies sont
déposées dans un contenant
hermétique où se trouve un
liquide de conservation.
----------------------- Page 30-----------------------
ThinPrep Pap Test slide preparation
----------------------- Page 31-----------------------
Thin prep method
----------------------- Page 32-----------------------
Mono prep method
----------------------- Page 33-----------------------
----------------------- Page 34-----------------------
Les avantages potentiels de la
cytologie en milieu liquide
• Avantages
– Permettre une meilleure collecte des cellules,
– Préparation plus uniforme des lames moins de
frottis inadéquats,
– Faciliter l’interprétation
– Possibilité de faire des tests HPV à partir des cellules
provenant de la préparation ayant servie à la
confection des lames,
• Inconvénients
– Coût élevé
– Technique peu répandue ;
– Nécessité d’ une formation pour le personnel .
----------------------- Page 35-----------------------
Le frottis cervico utérin
• Le frottis mis en place par Papanicolaou, dans les années 40, collecte
des cellules du col utérin et permet l’identification de lésions
précancéreuses et cancéreuses
- Exocol, Jonction
- Fixation cyto sparay
- Fiche technique standardisée
- Coloration PPN
Dr George Papanicolaou was a
- Système Bethesda 2001
Greek physician and anatomist
(1883-1962)
----------------------- Page 36-----------------------
Système de Bethesda
• Proposé en 1988, modifié 2001
• A introduit 3 critères :
– Qualité du prélèvement (satisfaisant et non
satisfaisant)
– Catégorie globale (Absence de lésion
intraépithéliale ou maligne, anomalies des cellules
épithéliales)
– Interprétation
----------------------- Page 37-----------------------
Système de Bethesda
• But:
- De standardiser le diagnostic cytologique
- D’informatiser les comptes rendus des frottis
• Permet :
- Une communication claire entre le cytologiste
et le clinicien
- Une bonne corrélation entre la cytologie et
l’histologie
- La tenue de statistiques fiables concernant le
cancer utérin
----------------------- Page 38-----------------------
Système de Bethesda (2001)
• Cellules malpighiennes atypiques (ASC)
de significations indéterminées (ASC-US)
sans pouvoir exclure une HSIL (ASC-H)
• Lésions malpighiennes intra épithéliales de bas grade
(LSIL)
(HPV, dysplasie légère, CIN1)
• Lésions malpighiennes intra épithéliales de haut grade
(HSIL)
(dysplasie modéré, dysplasie sévère, CIS, CIN2, CIN3)
• Carcinome épidermoïde
• Anomalies des cellules glandulaires
----------------------- Page 39-----------------------
La colposcopie
• La colposcopie a été utilisée par l’Allemand HINSEL MANN en 1927
• Il s’agit d’un examen du col à l’aide d’une loupe binoculaire couplée
à un éclairage coaxial
• C’est un examen qui exige une expérience et un entraînement
permanent
• Il permet d’apprécier la couleur et le relief épithélial ainsi que l’état
et l’architecture vasculaire
----------------------- Page 40-----------------------
• La colposcopie permet de localiser les lésions, d’apprécier leur gravité
et de diriger le geste biopsique
• Cet examen ne doit intervenir que dans un second temps, à la suite
d’un frottis positif dans le cadre de la procédure diagnostique
• Pour d’autres auteurs la colposcopie peut être utilisée dans d’autres
circonstances de discordance
----------------------- Page 41-----------------------
Cet examen se fait en 3 temps
• Examen sans préparation
• Examen à l’acide acétique à 3% ou à 5 %
Différents degrés de blanchiment
l’existence ou non des orifices glandulaires
et l’extension vers l’endocol
CINHG
• Examen au lugol ou test de Schiller
Il est utile pour la détection des états inflammatoires, dystrophiques. Il
permet également de reconnaître les aspects liés à l’infection virale
ou à l’inverse d’affirmer qu’un col est probablement
indemne de toute infection
CINBG
----------------------- Page 42-----------------------
Les signes colposcopiques péjoratifs sont :
- Les vaisseaux irréguliers
- Une anomalie de la forme des orifices
- Une propagation à l’endocol
C. QUEREUX C.
QUEREU
X
----------------------- Page 43-----------------------
Biopsie
Élément indispensable au diagnostic
----------------------- Page 44-----------------------
Cervicites
----------------------- Page 45-----------------------
• L’inflammation du col utérin ou
cervicite = réactions tissulaires à toute
agression :
– Chimique ou physique
– Bactérienne
– Mycosique
– Parasitaire
– Virale
----------------------- Page 46-----------------------
Cervicites
• Tout âge
• Fréquentes
• Facteurs favorisants nombreux :
Grossesse
Diabète
DIU
Déficits de l’immunité
----------------------- Page 47-----------------------
• Leucorrhées
– Blanches
– Séreuses
– Mucopurulentes
– Séropurulentes
• Symptômes:
• Douleurs pelviennes
• Douleurs lombaires
• Prurit
• Dyspareunie
----------------------- Page 48-----------------------
leucorrhées mycosiques
----------------------- Page 49-----------------------
• Congestion vasculaire, œdème
• Afflux de
– Polynucléaires ,
– Lymphocytes ,
– Plasmocytes ,
– Macrophages
• Modifications de l’ épithélium
cervical:
– Érosion , réparation:
• Hyperplasie ,
• Métaplasie
• Présence du facteur causal
----------------------- Page 50-----------------------
----------------------- Page 51-----------------------
• Inflammations aigues et chroniques
• Muqueuse malpighienne mature: glycogène > Multiplication bactérienne > -pH
> métaplasie > cervicite chronique
• Atteinte spécifique: ex. Herpès
• Cervicite folliculaire: chlamydia
----------------------- Page 52-----------------------
- Les cervicites non infectieuses
Elles sont le plus souvent secondaires à une irritation (douche
vaginale, corps étrangers (tampons, diaphragme, pessaire, DIU)
ou à un traumatisme parfois post-opératoire.
L’inflammation aiguë se caractérise par un œdème du chorion,
une congestion vasculaire et un infiltrat inflammatoire avec
polynucléaires neutrophiles du chorion et de l’épithélium.
L’inflammation chronique se caractérise par un infiltrat
inflammatoire constitué de cellules mononucléées, un œdème
sous-muqueux, une spongiose, parfois associé à un tissu de
granulation et à une fibrose du chorion.
Le chorion peut parfois contenir des follicules lymphoïdes à
centres clairs, situé sous l’épithélium, réalisant une cervicite
folliculaire. Ces réactions lymphocytaires florides peuvent
parfois simuler un lymphome.
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Exocervicite non spécifique avec parakératose
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endocervicite
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Aiguës Chroniques
• D'origine Souvent • Très fréquentes,
gonococcique, et associée à • cause la plus commune des
une urétrite. leucorrhées.
– Germes: streptocoque,
staphylocoque, colibacille,
• Macro: col œdématié, rouge pneumocoque
• Macro: très variable: normal, congestif,
granuleux, érosions
• Micro: • Micro:
– Infiltrat inflammatoire:
– Décollement et ulcération de
l'épithélium (lymphocytes, plasmocytes,
Polynucléaires histiocytes)
– Congestion vasculaire
– Récessus glandulaires dilatés et
– Infiltrat inflammatoire à PNN kystiques (œufs de Nabolth)
• F.C (frottis cervical) :
– infiltrat inflammatoire + cellules
dystrophiques et dyscaryotiques...
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• Bactérie intracellulaire obligatoire
• Sexuellement transmissible
• Asymptomatique / symptômes non
spécifiques
• zone de jonction (squamo–cylindrique)
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• Cellules cylindriques et métaplasiques
Petites vacuoles cytoplasmiques à
contours nets contenant une inclusion
éosinophile = condensation des
particules de chlamydia (300 de ø )
aspect “mité” du cytoplasme
Infiltrat à polynucléaires +++
• Augmentation du volume du noyau ,
multinucléation , basophilie et gros
nucléoles peuvent simuler une lésion
néoplasique
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Chlamydia trachomatis
• Placards de cellules
cylindriques
• Vacuoles à contours
nets avec inclusion
éosinophile
infection
à Chlamydia
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• Bacille en bâtonnet Gram négatif
• Responsable de la vaginose bactérienne
• 10% des femme
• Leucorrhées grisâtres, homogènes,
malodorantes
Bâtonnets bacillaires recouvrant
partiellement ou totalement les cellules
malpighiennes et adhérent à leur surface
aspect caractéristiques
(cellules indicatrices » ou « clues cells »)
Fond propre (leucocytes rares)
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• Microorganisme anaérobie
• Bactérie filamenteuse ramifiée
• Frottis Cervico-vaginaux
• Femme porteuse d’un DIU
Amas denses et arrondis de filaments de
coloration bleuâtre disposés en tous sens,
mieux visibles en périphérie.
Infiltrat inflammatoire abondant riche en
PN et macrophage.
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• Saprophyte du vagin
• Trichobactérie:
– Bactérie en forme de filament
non ramifiée , très long
• Ne provoque pas de modifications
cytologiques
Structures bacillaires filamenteuses
(coloration de Papanicolaou).
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– Secondaire à salpingite,
endométrite
Macro: col bourgeonnant,
irrégulier, parfois ulcéré
– Histo : granulomes
épithélio-giganto-
cellulaires + nécrose
caséeuse.
– rare, ulcère à base
indurée, simple érosion
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• Fréquente
• Facteurs favorisants :
Grossesse
Diabète
Traitement : ATB au long cours, corticoïdes et
– immunosuppresseurs
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• Leucorrhées, blanchâtres (lait caillé)
• Prurit intense + dyspareunies
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• Cellules superficielles,
intermédiaires, agglutinats
denses
• Hyper-éosinophilie
• Halo clair péri-nucléaire
rétréci
• Fond inflammatoire
(polynucléaires altérés )
• Parfois:
• légère anisonucléose
pouvant inquiéter
Filaments mycéliens et
spores diagnostic
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