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LA CONTRACEPTION ORALE
La contraception hormonale nécessite :
un examen soigneux, destiné à dépister les contre-
indications, les prédispositions, et à choisir le type de
produit le mieux adapté.
une surveillance régulière
1-MODE D’ACTION
A-La contraception estroprogestative
L’association d’un progestatif et d’un estrogène de
synthèse une action inhibitrice sur les gonadotrophines
hypophysaires FSH et LH, responsable de la maturation
folliculaire et de l’ovulation (action antigonatrope)
L’action contraceptive est obtenue en inhibant
l’ovulation.
B- La contraception progestative pure
1-Les progestatifs à forte dose :
L’administration discontinue d’un norstéroïde possède :
une action hypophysaire anti gonadotrope,
une action périphérique sur la glaire et l’endomètre
----------------------- Page 2-----------------------
2-les progestatifs à faible dose :
Administrés de façon continue, ou micropilules, ont une
action contraceptive périphérique :
altération de la glaire cervicale, qui ne permet plus la
pénétration ou la survie des spermatozoïdes
atrophie de l’endomètre, qui devient inapte à la
nidation
altération de la mobilité tubaire et utérine
2- CONTRACEPTIFS UTILISES
A-Pilules du lendemain :
Estrogènes seuls, à fortes doses, comme
contraception post-coïtale, post-ovulatoire .On utilise
l’éthinylestradiol (5mg /j) pendant 5jours.
Estroprogestatifs : stédiril 2cp toutes les 12heures
pendant 48heurs.
B-Estroprogestatifs :
a-Méthode combinée ou associée.
1-Estroprogestatifs normodosés :
Indice de Pearl : 0à1%A.F.
L’estrogène utilisé est le plus souvent l’éthinylestradiol
à la dose de 50mcg.
----------------------- Page 3-----------------------
Le progestatif peut être :
La noréthistérone :
Le norgestrel
La norgestriénone
L’acétate de cyprotérone
2-Estroprogestatifs faiblement dosés, ou minipilule.
Indice de Pearl : 1%A.F.
Le type combiné monophasique associe 30mcg
d’éthinylestradiol
Le type combiné biphasique, la dose d’éthinylestradiol
est variable : 30mcg en début de cycle, puis 40mcg en
fin de cycle
La dose respective des composants fait parler d’un
climat mixte - progestatif dominant ou estrogène
dominant.
3-Les Estroprogestatifs :
Le progestatif est un dérivé prégnane : désogestrel,
Norgéstimate, gestodène.
b-Estroprogestatifs séquentiels :
On administre d’abord un estrogène seul, puis une
association Estroprogestative.
L’efficacité est moindre : Pearl/3%A.F.
----------------------- Page 4-----------------------
c-Estroprogestatifs
-comme la pilule du lendemain.
C-Progestatifs purs :
1-progestatifs microdosés : micropilules.
Ils sont donnés en continu, tous les jours.
Pearl : 0.5à2.5%A.F.
2-Progestatifs macrodosés en discontinu.
Ils sont donnés en discontinu, du 5éme au 25éme jour
du cycle
Dérivés du noyau estrane (norstéroïdes)
Dérivés du noyau prégnane
3-Progestatifs injectables :
On utilise de l’acétate de médroxyprogestèrone 150mg
en injection IM tous les 2 à 3 mois
Cette dose provoque une atrophie de l’endomètre.
4-Chez l’homme
La prise continue d’un progestatif par voie orale entraine
l’arrêt de la spermatogénèse dans les 2à3 mois suivant
l’administration.
On utilise le médroxyprogestèrone 2cp /jour, associé à
l’administration percutanée de pommade à la
testostérone (risque de gynécomastie).
----------------------- Page 5-----------------------
3-INDICATIONS
A-But anticonceptionnel : régulation des naissances :
Les femmes de 20à35ans, non obèses
cycles réguliers ovulatoires, sans syndrome
prémenstruel
sans antécédents familiaux ou personnels de diabète,
maladie coronarienne, cancer du sein ou prurit
gravidique
sans cardiopathie, ni varices
avec tension artérielle et lipidogrammes normaux
On choisira de préférence une pilule estroprogestative
minidosée.
B-Indications thérapeutiques des Estroprogestatifs normo
dosés :
dystrophies sclérokystiques ovariennes
syndrome de Stein-Leventhal
dysménorrhée et algoménorrhée
-hirsutisme idiopathique
C-Indications des progestatifs
1-Les progestatifs à forte dose, en administration
discontinue :
Femme de plus de 40 ans, (effet préventif sur les
conséquences de l’hyperestrogènie relative)
Fibromyome, ménorragies, mastopathie bénigne
----------------------- Page 6-----------------------
Chez les femmes de tous âges à hauts risques de cancer
du sein
2-La forme injectable :
Chez les femmes souffrant de psychopathie grave
En cas d’impossibilité de prendre régulièrement une
contraception orale
en cas d’endométriose
3-Micropilules :
Indiquées dans un but contraceptif en cas de contre-
indication aux estrogènes
diabète, obésité
cardiopathie, antécédents thromboemboliques
hyperlipidémie, hypertriglycéridémie
insuffisance rénale, hypertension artérielle
D-Indications de la « pilule du lendemain »
viol
rapport sexuel unique sans protection
4-CONTRE-INDICATIONS
A-La grossesse est une contre-indication de la contraception
orale
B-Contre-indications des estroprogestatifs :
1-Contre-indications formelles
Gynécologiques :
----------------------- Page 7-----------------------
cancer hormonodépendant
fibromes
Métaboliques :
antécédents d’accidents thromboemboliques,
déficit en anti-thrombine II
cardiopathie
facteurs de risques : hypertension artérielle,
diabète, dyslipidémie, tabagisme après 35 ans.
hépatiques :
hépatite virale non guérie
insuffisance hépatique, cirrhose
lithiase biliaire
comitialité
2-contre-indications relatives
varices
mastopathie, dystrophies mammaires contre-indiquent
les pilules faiblement dosées, car l’état dysovulatoire
peut persister
tabagisme avant 35 ans
terrain migraineux, antécédents de névrite optique
3-Interactions médicamenteuses
Ceux qui ont une activité d’induction enzymatique
hépatique réduisent l’activité des Estroprogestatifs d’où
concentration sérique insuffisante
----------------------- Page 8-----------------------
barbituriques, anticonvulsivants et des antibiotiques
(rifampicine)
C- Contre indications des progestatifs fortement dosés :
insuffisance hépatique
antécédents thromboemboliques
hyperlipidémie
5 – RISQUES
A-Risques liés aux progestatifs :
1-La tolérance métabolique et cardiovasculaire
lipides :
Effet hypotriglycéridémiant, baisse des VLDL
Augmentation des LDL et à la baisse des HDL(rôle
protecteur vasculaire )
glucides :
à fortes doses, tendance à l’induction d’une relative
insulino-résistance
coagulation :
pas d’effet
les accidents thromboemboliques sous progestatifs
seuls sont très rares
----------------------- Page 9-----------------------
2-effet androgéniques des norstéroides :
effet anabolisant : prise de poids
manifestations androgéniques : acné, hirsutisme,
séborrhée
3-risques gynécologiques :
risque mammaire
troubles des règles (atrophie endomètriale)
4-risque de grossesse ‘Pearl1à3%)
Le risque de grossesse extra-utérine multiplié par 2à5
(micropilules )
B-Risques liés aux estroprogestatifs
a-Modifications métaboliques
lipides :
augmentation des VLDL riches en triglycérides
augmentation des LDL riches en cholestérol
baisse des HDL, protecteurs vasculaires
glucides :
effet diabétogène, avec altération du test de
tolérance au glucose
risque existe même avec les minidosées
anabolisant :
prise de poids
----------------------- Page 10-----------------------
b-Risques cardiovasculaires :
troubles de la coagulation :
hyperagrégabilité plaquettaire
augmentation des facteurs II, VII, VIII et X
diminution de l’antithrombine III
risque d’hypertension artérielle
risque d’accident thromboembolique
important s’il existe des facteurs de risques : tabac,
obésité, hypertension artérielle, dyslipidémie, diabète
il peut s’agir de phlébite des membres inférieurs,
d’embolie artérielle, d’ischémie par thrombose,
d’infarctus du myocarde
c-Risques tumoraux
1-Cancer du sein :
2-cancer de l’endomètre (pilules séquentiels à long
terme par hyperplasie)
3-fibromyomes utérins (risque proportionnel à la dose
d’estrogènes)
4-tumeurs hépatiques
5-hypophyse(les estrogènes peuvent induire la
croissance d’un adénome)
----------------------- Page 11-----------------------
6- MODE DE PRESCRIPTION
A-Un bilan préalable est indispensable :
1-examen clinique
a-Interrogatoire :
antécédents familiaux : HTA, diabète, cancer du sein,
phlébite
antécédents personnels :
médicaux : HTA, ictère cholestatique, phlébite,
diabète
chirurgicaux : cholécystectomie
obstétricaux : prurit ou ictère récidivant de la
grossesse, complications obstétricales évoquant une
hypoplasie utérine
gynécologiques : ménarche, caractères du cycle
menstruel
notion de tabagisme
précision concernant la sexualité
b-l’examen général
poids, la tension artérielle
recherche de sucre et albumine dans les urines
recherche des varices
c-l’examen gynécologique est complet :
seins
----------------------- Page 12-----------------------
spéculum : examen du col, frottis systématique
TV : recherche de douleurs, d’une masse utérine ou
annexielle
2-bilan biologique :
glycémie à jeun et postprandiale
cholestérolémie, triglycéridémie
dosage d’antithrombine III, si notion familiale de
thrombophlébite
B-L’ordonnance doit être claire :
Prise du contraceptif mini ou microdosé dés le premier
jour du cycle
prise chaque soir, d’autant plus régulièrement que la
pilule est faiblement dosée
en cas d’oubli :
avec une pilule normodosée, prendre le comprimé le
lendemain matin
avec une pilule progestative, se méfier d’un retard de
quelques heures qui diminue l’efficacité
A la fin de la plaquette :
avec une pilule estroprogestative : arrêt de 7
Jours, reprise du début de la plaquette suivante le même jour
avec une pilule microdosé: prise continue sans
interruption
----------------------- Page 13-----------------------
C-Surveillance doit être régulière :
première consultation de contrôle au bout de trois mois,
puis consultation régulières tous les 6 mois.
A chaque consultation, on précisera la tolérance de la
pilule, on pratiquera un examen clinique identique à
l’examen initial, frottis cervico-vaginaux et bilan
biologique seront réguliers.
LA CONTRACEPTION ORALE
La contraception hormonale nécessite :
un examen soigneux, destiné à dépister les contre-
indications, les prédispositions, et à choisir le type de
produit le mieux adapté.
une surveillance régulière
1-MODE D’ACTION
A-La contraception estroprogestative
L’association d’un progestatif et d’un estrogène de
synthèse une action inhibitrice sur les gonadotrophines
hypophysaires FSH et LH, responsable de la maturation
folliculaire et de l’ovulation (action antigonatrope)
L’action contraceptive est obtenue en inhibant
l’ovulation.
B- La contraception progestative pure
1-Les progestatifs à forte dose :
L’administration discontinue d’un norstéroïde possède :
une action hypophysaire anti gonadotrope,
une action périphérique sur la glaire et l’endomètre
----------------------- Page 2-----------------------
2-les progestatifs à faible dose :
Administrés de façon continue, ou micropilules, ont une
action contraceptive périphérique :
altération de la glaire cervicale, qui ne permet plus la
pénétration ou la survie des spermatozoïdes
atrophie de l’endomètre, qui devient inapte à la
nidation
altération de la mobilité tubaire et utérine
2- CONTRACEPTIFS UTILISES
A-Pilules du lendemain :
Estrogènes seuls, à fortes doses, comme
contraception post-coïtale, post-ovulatoire .On utilise
l’éthinylestradiol (5mg /j) pendant 5jours.
Estroprogestatifs : stédiril 2cp toutes les 12heures
pendant 48heurs.
B-Estroprogestatifs :
a-Méthode combinée ou associée.
1-Estroprogestatifs normodosés :
Indice de Pearl : 0à1%A.F.
L’estrogène utilisé est le plus souvent l’éthinylestradiol
à la dose de 50mcg.
----------------------- Page 3-----------------------
Le progestatif peut être :
La noréthistérone :
Le norgestrel
La norgestriénone
L’acétate de cyprotérone
2-Estroprogestatifs faiblement dosés, ou minipilule.
Indice de Pearl : 1%A.F.
Le type combiné monophasique associe 30mcg
d’éthinylestradiol
Le type combiné biphasique, la dose d’éthinylestradiol
est variable : 30mcg en début de cycle, puis 40mcg en
fin de cycle
La dose respective des composants fait parler d’un
climat mixte - progestatif dominant ou estrogène
dominant.
3-Les Estroprogestatifs :
Le progestatif est un dérivé prégnane : désogestrel,
Norgéstimate, gestodène.
b-Estroprogestatifs séquentiels :
On administre d’abord un estrogène seul, puis une
association Estroprogestative.
L’efficacité est moindre : Pearl/3%A.F.
----------------------- Page 4-----------------------
c-Estroprogestatifs
-comme la pilule du lendemain.
C-Progestatifs purs :
1-progestatifs microdosés : micropilules.
Ils sont donnés en continu, tous les jours.
Pearl : 0.5à2.5%A.F.
2-Progestatifs macrodosés en discontinu.
Ils sont donnés en discontinu, du 5éme au 25éme jour
du cycle
Dérivés du noyau estrane (norstéroïdes)
Dérivés du noyau prégnane
3-Progestatifs injectables :
On utilise de l’acétate de médroxyprogestèrone 150mg
en injection IM tous les 2 à 3 mois
Cette dose provoque une atrophie de l’endomètre.
4-Chez l’homme
La prise continue d’un progestatif par voie orale entraine
l’arrêt de la spermatogénèse dans les 2à3 mois suivant
l’administration.
On utilise le médroxyprogestèrone 2cp /jour, associé à
l’administration percutanée de pommade à la
testostérone (risque de gynécomastie).
----------------------- Page 5-----------------------
3-INDICATIONS
A-But anticonceptionnel : régulation des naissances :
Les femmes de 20à35ans, non obèses
cycles réguliers ovulatoires, sans syndrome
prémenstruel
sans antécédents familiaux ou personnels de diabète,
maladie coronarienne, cancer du sein ou prurit
gravidique
sans cardiopathie, ni varices
avec tension artérielle et lipidogrammes normaux
On choisira de préférence une pilule estroprogestative
minidosée.
B-Indications thérapeutiques des Estroprogestatifs normo
dosés :
dystrophies sclérokystiques ovariennes
syndrome de Stein-Leventhal
dysménorrhée et algoménorrhée
-hirsutisme idiopathique
C-Indications des progestatifs
1-Les progestatifs à forte dose, en administration
discontinue :
Femme de plus de 40 ans, (effet préventif sur les
conséquences de l’hyperestrogènie relative)
Fibromyome, ménorragies, mastopathie bénigne
----------------------- Page 6-----------------------
Chez les femmes de tous âges à hauts risques de cancer
du sein
2-La forme injectable :
Chez les femmes souffrant de psychopathie grave
En cas d’impossibilité de prendre régulièrement une
contraception orale
en cas d’endométriose
3-Micropilules :
Indiquées dans un but contraceptif en cas de contre-
indication aux estrogènes
diabète, obésité
cardiopathie, antécédents thromboemboliques
hyperlipidémie, hypertriglycéridémie
insuffisance rénale, hypertension artérielle
D-Indications de la « pilule du lendemain »
viol
rapport sexuel unique sans protection
4-CONTRE-INDICATIONS
A-La grossesse est une contre-indication de la contraception
orale
B-Contre-indications des estroprogestatifs :
1-Contre-indications formelles
Gynécologiques :
----------------------- Page 7-----------------------
cancer hormonodépendant
fibromes
Métaboliques :
antécédents d’accidents thromboemboliques,
déficit en anti-thrombine II
cardiopathie
facteurs de risques : hypertension artérielle,
diabète, dyslipidémie, tabagisme après 35 ans.
hépatiques :
hépatite virale non guérie
insuffisance hépatique, cirrhose
lithiase biliaire
comitialité
2-contre-indications relatives
varices
mastopathie, dystrophies mammaires contre-indiquent
les pilules faiblement dosées, car l’état dysovulatoire
peut persister
tabagisme avant 35 ans
terrain migraineux, antécédents de névrite optique
3-Interactions médicamenteuses
Ceux qui ont une activité d’induction enzymatique
hépatique réduisent l’activité des Estroprogestatifs d’où
concentration sérique insuffisante
----------------------- Page 8-----------------------
barbituriques, anticonvulsivants et des antibiotiques
(rifampicine)
C- Contre indications des progestatifs fortement dosés :
insuffisance hépatique
antécédents thromboemboliques
hyperlipidémie
5 – RISQUES
A-Risques liés aux progestatifs :
1-La tolérance métabolique et cardiovasculaire
lipides :
Effet hypotriglycéridémiant, baisse des VLDL
Augmentation des LDL et à la baisse des HDL(rôle
protecteur vasculaire )
glucides :
à fortes doses, tendance à l’induction d’une relative
insulino-résistance
coagulation :
pas d’effet
les accidents thromboemboliques sous progestatifs
seuls sont très rares
----------------------- Page 9-----------------------
2-effet androgéniques des norstéroides :
effet anabolisant : prise de poids
manifestations androgéniques : acné, hirsutisme,
séborrhée
3-risques gynécologiques :
risque mammaire
troubles des règles (atrophie endomètriale)
4-risque de grossesse ‘Pearl1à3%)
Le risque de grossesse extra-utérine multiplié par 2à5
(micropilules )
B-Risques liés aux estroprogestatifs
a-Modifications métaboliques
lipides :
augmentation des VLDL riches en triglycérides
augmentation des LDL riches en cholestérol
baisse des HDL, protecteurs vasculaires
glucides :
effet diabétogène, avec altération du test de
tolérance au glucose
risque existe même avec les minidosées
anabolisant :
prise de poids
----------------------- Page 10-----------------------
b-Risques cardiovasculaires :
troubles de la coagulation :
hyperagrégabilité plaquettaire
augmentation des facteurs II, VII, VIII et X
diminution de l’antithrombine III
risque d’hypertension artérielle
risque d’accident thromboembolique
important s’il existe des facteurs de risques : tabac,
obésité, hypertension artérielle, dyslipidémie, diabète
il peut s’agir de phlébite des membres inférieurs,
d’embolie artérielle, d’ischémie par thrombose,
d’infarctus du myocarde
c-Risques tumoraux
1-Cancer du sein :
2-cancer de l’endomètre (pilules séquentiels à long
terme par hyperplasie)
3-fibromyomes utérins (risque proportionnel à la dose
d’estrogènes)
4-tumeurs hépatiques
5-hypophyse(les estrogènes peuvent induire la
croissance d’un adénome)
----------------------- Page 11-----------------------
6- MODE DE PRESCRIPTION
A-Un bilan préalable est indispensable :
1-examen clinique
a-Interrogatoire :
antécédents familiaux : HTA, diabète, cancer du sein,
phlébite
antécédents personnels :
médicaux : HTA, ictère cholestatique, phlébite,
diabète
chirurgicaux : cholécystectomie
obstétricaux : prurit ou ictère récidivant de la
grossesse, complications obstétricales évoquant une
hypoplasie utérine
gynécologiques : ménarche, caractères du cycle
menstruel
notion de tabagisme
précision concernant la sexualité
b-l’examen général
poids, la tension artérielle
recherche de sucre et albumine dans les urines
recherche des varices
c-l’examen gynécologique est complet :
seins
----------------------- Page 12-----------------------
spéculum : examen du col, frottis systématique
TV : recherche de douleurs, d’une masse utérine ou
annexielle
2-bilan biologique :
glycémie à jeun et postprandiale
cholestérolémie, triglycéridémie
dosage d’antithrombine III, si notion familiale de
thrombophlébite
B-L’ordonnance doit être claire :
Prise du contraceptif mini ou microdosé dés le premier
jour du cycle
prise chaque soir, d’autant plus régulièrement que la
pilule est faiblement dosée
en cas d’oubli :
avec une pilule normodosée, prendre le comprimé le
lendemain matin
avec une pilule progestative, se méfier d’un retard de
quelques heures qui diminue l’efficacité
A la fin de la plaquette :
avec une pilule estroprogestative : arrêt de 7
Jours, reprise du début de la plaquette suivante le même jour
avec une pilule microdosé: prise continue sans
interruption
----------------------- Page 13-----------------------
C-Surveillance doit être régulière :
première consultation de contrôle au bout de trois mois,
puis consultation régulières tous les 6 mois.
A chaque consultation, on précisera la tolérance de la
pilule, on pratiquera un examen clinique identique à
l’examen initial, frottis cervico-vaginaux et bilan
biologique seront réguliers.