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Pathologies du corps utérin
----------------------- Page 2-----------------------
RAPPELS
1-Embryologique :
- Origine mesodermique
- A partir de la 6ème semaine, les extrémités distales des canaux de
Müller fusionnent et donnent l’utérus et le vagin.
2-Anatomique :
- Organe piriforme de (6x4x3)cm se prolongeant par le col,
comportant un fond, 2 faces ,2 cornes et 1 isthme.
- Creusé par une lumière virtuelle = lumière utérine
3-Histologique :
- Endométre : muqueuse glandulaire cylindrique, dessinant des
glandes (sécretent du glycogéne) au sain d’un stroma dense
cytogéne. L’aspect de la muqueue est variable selon le cycle en
fonction de l’imprégnation hormonale et selon l’age.
- Myométre : faisceaux de fibres musculaires lisses entrecroisés
- Séreuse
----------------------- Page 3-----------------------
----------------------- Page 4-----------------------
Paroi utérine
----------------------- Page 5-----------------------
Pathologie inflammatoire
• Endométrites : les plus fréquentes
• Myométrites : rares
----------------------- Page 6-----------------------
Pathologie inflammatoire
On distingue deux types d’endométrites :
1- Endométrites non spécifiques :
- souvent aiguës.
- secondaire aux infections cervico-vaginales ascendantes
(gonococcies).
- secondaire aux avortements ou accouchements.
microscopie : infiltrat inflammatoire a PN dans le chorion cytogéne et
les glandes.
2- Endométrites spécifiques :
- souvent chroniques, essentiellement d’origine tuberculeuse.
- secondaire à une dissémination hématogene du BK.
- secondaire à une salpingite ou péritonite tuberculeuse.
microscopie : lésion folliculaire épithelio-gigantocellulaire avec ou sans
nécrose caséeuse.
----------------------- Page 7-----------------------
Tuberculose
----------------------- Page 8-----------------------
Biopsie de l’endométre
1- Buts :
- Evaluation de la fonction hormonale ovarienne.
- Apprécier les effets du traitement hormonal.
- Recherche d’une infection.
- Recherche d’une lésion neoplasique.
2- Réalisation de la biopsie endométriale :
- Se fait généralement à la phase sécrétoire avancée (à partir
du 22ème jour du cycle).
- En cas de saignements, à tout moment.
- Sa réalisation se fait soit sous hystéroscopie ou à l’aveugle.
3- Limites de la Biopsie de l’endomètre?
- Difficulté de lecture sur prélèvements exigus.
- Absence de renseignements cliniques.
- Nécessité de présence de l’épithélium de surface.
----------------------- Page 9-----------------------
Aspects histologiques d’un endomètre normal
A- Périodes d’activité génitale :
• Phase proliférative (oestrogéne) :
- Durée variable de 14 à 21 jours
- Endométre peu épais. Glandes droites et
tubuleuses, bordées par un épithelium
pseudostratifié présentant des mitoses régulieres.
Le chorion est cytogéne et oedématié puis dense
et cellulaire. Les vaiseaux sont de type capillaire
----------------------- Page 10-----------------------
----------------------- Page 11-----------------------
----------------------- Page 12-----------------------
• Phase d’ovulation :
- Dure du 14ème au 17ème jour.
- Endométre épais. Glandes plus étoffées. Epithélium unistratifié, les
cellules contiennent des vacuoles de sécrétion au pole basal et un noyau
polaire => collier clair-pas de mitoses. Le chorion est abondant. Les
vaiseaux sont à paroi proper
• Phase secretoire (progéstérone) :
- Endométre épais féstonné. Glandes nombreuses sinueuses à sécretion
intraluminale. Cellules du chorion plus large à cytoplasme abondant.
Artérioles spiralées, disposées en bouquets.
B- Menopause :
- Endométre aminci et inactive
- Glandes rares, petites et droites
- Chorion cytogéne dense
- Pas de mitoses ni sécretion
C- Petite fille avant la puberte :
----------------------- Page 13-----------------------
----------------------- Page 14-----------------------
----------------------- Page 15-----------------------
artèrioles spiralées
----------------------- Page 16-----------------------
Endomètre de la ménopause:
----------------------- Page 17-----------------------
Les hypérplasies endométriales
Classification: OMS 2003
Terminologie OMS Anciennes
dénominations
Hyperplasie sans atypie Hyperplasie glandulo-kystique
simple
avec Hyperplasie adénomateuse
atypie atypique
Hyperplasie Sans atypie Hyperplasie adénomateuse
complexe
Avec atypie hyperplasie adénomateuse,
sévère, carcinome in situ
----------------------- Page 18-----------------------
Hyperplasies glandulaires
- Se caractérisent par une augmentation de l’épaisseur de l’endomètre > ou = 2mm
de maniere diffuse, simple ou polypoïde.
- Stimulation oestrogénique : tumeur ovarienne, traitée par TSH, Tamoxifène…
- Actuellement, l’OMS classe les hyperplasies endomètriales (HE) en hyperplasie
simple ou complexe, ceci repose sur des critères architecturaux.
A- Hyperplasie simple :
- Matériel de curetage abondant.
- Phénomène diffus.
- Augmentation du nombre des glandes avec G/c > à 1 et < à 3. - Glandes de tailles et de formes variables (kystique). - Contours des glandes réguliers sans projection papillaire. - Absence de tassement glandulaire. - Revêtement pseudo-stratifié évoquant un endomètre prolifératif. - Noyaux allongés, ovoïdes, sans nucléoles à chromatine fine, quelques mitoses. - Stroma abondant, cellulaire, avec mitoses fréquentes. - Diagnostic différentiel : endomètre prolifératif persistant = phénomène focal ----------------------- Page 19----------------------- Hyperplasie simple ----------------------- Page 20----------------------- B- Hyperplasie complexe : - Phénomène focal. - Augmentation importante du nombre de glandes avec G/c > à
3.
- Glandes tassées avec grande variabilité de taille et de forme.
- Ramifications à contours irréguliers.
- Projections papillaires intra-glandulaires.
- Aspect des cellules et des Noyaux identique à celui de
l’hyperplasie simple.
- Diagnostic différentiel : endomètre en phase sécrétoire
(vacuoles)
----------------------- Page 21-----------------------
L’hyperplasie complexe
----------------------- Page 22-----------------------
C- Hyperplasie atypique : hyperplasie simple ou complexe présentant
au fort G les critères cytologiques et nucléaires d’atypies :
- Stratification nucléaire.
- Noyau arrondi.
- Membrane nucléaire épaissie
- Chromatine irrégulière, mottée, clarifiée.
- Nucléole proéminent.
- Cytoplasme abondant, éosinophile.
- Les mitoses ne sont pas très considérées.
- Diagnostic différentiel : adénocarcinome endométrioïde bien différencié
(intra-muqueux):
- Architecture cribriforme confluente.
- Stroma réaction desmoplasique.
- Aspects infiltrants même minimes.
- Mais le diagnostic reste difficile sur matériel de curetage.
Remarque : les atypies sont généralement focales et se voient surtout dans
l’hyperplasie complexe
----------------------- Page 23-----------------------
----------------------- Page 24-----------------------
Pathologie tumorale
1- Tumeurs benignes : dominées par les tumeurs
mésenchymateuses.
A- Leiomyoma :
- macro : tumeur nodulaire encapsulée unique ou multiple,
de siege variable (fond, s/muqueux, intramural, s/sereux,
accouche par le col).
- micro : proliferation de cellules musculaires lisses
regulieres d’architecture fasciculée.
B- Tumeur bénigne épitheliale (polype) :
Se developpe à partir de la muqueuse endomètriale, à
base pédiculée ou séssile composée à l’histologie de
glandes et de chorion cytogéne.
----------------------- Page 25-----------------------
----------------------- Page 26-----------------------
----------------------- Page 27-----------------------
----------------------- Page 28-----------------------
----------------------- Page 29-----------------------
De l’hyperplasie au Kc
----------------------- Page 30-----------------------
2- Tumeurs malignes :
A- Tumeurs epitheliales :
- Dominées par l’adénocarcinome, cancer hormono-dépendant
touchant la femme ménopausée
- Terrain : obesite, HTA, diabéte
- Clinique : métrorragies
- Ana-path : materiel friable, encephaloide tapissant les surfaces
utérines, infiltrant ou non le myometre.
- Micro :
• ADK endometrioïde (8o%) :
- Architecture tubulo-glandulaire : formes différenciées.
- Confluence glandulaire avec nappes solides: formes peu différenciées.
- Cellules cylindriques, stratifiées, avec atypies.
- Association fréquente à des foyers de métaplasie malpighienne (différenciation
squameuse dans 20 à 50%)
----------------------- Page 31-----------------------
----------------------- Page 32-----------------------
----------------------- Page 33-----------------------
----------------------- Page 34-----------------------
• ADK mesonephroide a cellules claires
• ADK adénosquameux
• ADK villo-glandulaire
• ADK mucineux
----------------------- Page 35-----------------------
Adénocarcinome à cellules claires:
souvent de haut grade
----------------------- Page 36-----------------------
Adénocarcinome villo-glandulaire
----------------------- Page 37-----------------------
adénocarcinome mucineux
----------------------- Page 38-----------------------
Invasion myometre
----------------------- Page 39-----------------------
B- Tumeurs mésenchymateuses :
• Leiomyosarcome : tumeur mal limitée, infiltrante, avec
hémorragies et nécrose.
- Micro : prolifération de fibres musculaires lisses
irregulieres (atypies cytonucleaires) avec mitoses
anormales et perte de la fasciculation.
• Tumeurs du stroma cytogene
• Tumeurs mullerienne
----------------------- Page 40-----------------------
Leiomyosarcome
----------------------- Page 41-----------------------
Facteurs pronostiques
1\Classification FIGO:
Stade1: 1a: TM limitée à l’endomètre
1b: invasion< ou= à la 1\2 myomètre 1c: invasion sup à la 1\2 myomètre Stade2: 2a: envahissement des glandes endocol 2b: envahissement du stroma cervical Stade3: 3a: envahissement de la séreuse utérine et\ou les annexes et\ou cyto peritonéale + 3b: metastase vaginale 3c: méta ggaire pelvienne Stade4: 4a: envahissement de la muq vésicale 4b: méta à distance y compris inta-abd et\ou gg inguinaux ----------------------- Page 42----------------------- 2\Grading histologique (OMS) : • Architecture : - G1: < 5% de zone solide (survie à 5ans 88%) - G2: 6 à 50% de zones solides (survie à 5ans 75%) - G3: > 50% de zone solide (survie à 5ans
58%)
• Atypies nucléaires
• Nombre de mitoses atypiques
3\Type histologique : Les carcinomes séreux
papillaires à cellules claires sont plus agressifs
4\invasion vasculaire et lymphatique
5\Extension cervicale
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Embols lymphatiques
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Pathologies du corps utérin
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RAPPELS
1-Embryologique :
- Origine mesodermique
- A partir de la 6ème semaine, les extrémités distales des canaux de
Müller fusionnent et donnent l’utérus et le vagin.
2-Anatomique :
- Organe piriforme de (6x4x3)cm se prolongeant par le col,
comportant un fond, 2 faces ,2 cornes et 1 isthme.
- Creusé par une lumière virtuelle = lumière utérine
3-Histologique :
- Endométre : muqueuse glandulaire cylindrique, dessinant des
glandes (sécretent du glycogéne) au sain d’un stroma dense
cytogéne. L’aspect de la muqueue est variable selon le cycle en
fonction de l’imprégnation hormonale et selon l’age.
- Myométre : faisceaux de fibres musculaires lisses entrecroisés
- Séreuse
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Paroi utérine
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Pathologie inflammatoire
• Endométrites : les plus fréquentes
• Myométrites : rares
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Pathologie inflammatoire
On distingue deux types d’endométrites :
1- Endométrites non spécifiques :
- souvent aiguës.
- secondaire aux infections cervico-vaginales ascendantes
(gonococcies).
- secondaire aux avortements ou accouchements.
microscopie : infiltrat inflammatoire a PN dans le chorion cytogéne et
les glandes.
2- Endométrites spécifiques :
- souvent chroniques, essentiellement d’origine tuberculeuse.
- secondaire à une dissémination hématogene du BK.
- secondaire à une salpingite ou péritonite tuberculeuse.
microscopie : lésion folliculaire épithelio-gigantocellulaire avec ou sans
nécrose caséeuse.
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Tuberculose
----------------------- Page 8-----------------------
Biopsie de l’endométre
1- Buts :
- Evaluation de la fonction hormonale ovarienne.
- Apprécier les effets du traitement hormonal.
- Recherche d’une infection.
- Recherche d’une lésion neoplasique.
2- Réalisation de la biopsie endométriale :
- Se fait généralement à la phase sécrétoire avancée (à partir
du 22ème jour du cycle).
- En cas de saignements, à tout moment.
- Sa réalisation se fait soit sous hystéroscopie ou à l’aveugle.
3- Limites de la Biopsie de l’endomètre?
- Difficulté de lecture sur prélèvements exigus.
- Absence de renseignements cliniques.
- Nécessité de présence de l’épithélium de surface.
----------------------- Page 9-----------------------
Aspects histologiques d’un endomètre normal
A- Périodes d’activité génitale :
• Phase proliférative (oestrogéne) :
- Durée variable de 14 à 21 jours
- Endométre peu épais. Glandes droites et
tubuleuses, bordées par un épithelium
pseudostratifié présentant des mitoses régulieres.
Le chorion est cytogéne et oedématié puis dense
et cellulaire. Les vaiseaux sont de type capillaire
----------------------- Page 10-----------------------
----------------------- Page 11-----------------------
----------------------- Page 12-----------------------
• Phase d’ovulation :
- Dure du 14ème au 17ème jour.
- Endométre épais. Glandes plus étoffées. Epithélium unistratifié, les
cellules contiennent des vacuoles de sécrétion au pole basal et un noyau
polaire => collier clair-pas de mitoses. Le chorion est abondant. Les
vaiseaux sont à paroi proper
• Phase secretoire (progéstérone) :
- Endométre épais féstonné. Glandes nombreuses sinueuses à sécretion
intraluminale. Cellules du chorion plus large à cytoplasme abondant.
Artérioles spiralées, disposées en bouquets.
B- Menopause :
- Endométre aminci et inactive
- Glandes rares, petites et droites
- Chorion cytogéne dense
- Pas de mitoses ni sécretion
C- Petite fille avant la puberte :
----------------------- Page 13-----------------------
----------------------- Page 14-----------------------
----------------------- Page 15-----------------------
artèrioles spiralées
----------------------- Page 16-----------------------
Endomètre de la ménopause:
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Les hypérplasies endométriales
Classification: OMS 2003
Terminologie OMS Anciennes
dénominations
Hyperplasie sans atypie Hyperplasie glandulo-kystique
simple
avec Hyperplasie adénomateuse
atypie atypique
Hyperplasie Sans atypie Hyperplasie adénomateuse
complexe
Avec atypie hyperplasie adénomateuse,
sévère, carcinome in situ
----------------------- Page 18-----------------------
Hyperplasies glandulaires
- Se caractérisent par une augmentation de l’épaisseur de l’endomètre > ou = 2mm
de maniere diffuse, simple ou polypoïde.
- Stimulation oestrogénique : tumeur ovarienne, traitée par TSH, Tamoxifène…
- Actuellement, l’OMS classe les hyperplasies endomètriales (HE) en hyperplasie
simple ou complexe, ceci repose sur des critères architecturaux.
A- Hyperplasie simple :
- Matériel de curetage abondant.
- Phénomène diffus.
- Augmentation du nombre des glandes avec G/c > à 1 et < à 3. - Glandes de tailles et de formes variables (kystique). - Contours des glandes réguliers sans projection papillaire. - Absence de tassement glandulaire. - Revêtement pseudo-stratifié évoquant un endomètre prolifératif. - Noyaux allongés, ovoïdes, sans nucléoles à chromatine fine, quelques mitoses. - Stroma abondant, cellulaire, avec mitoses fréquentes. - Diagnostic différentiel : endomètre prolifératif persistant = phénomène focal ----------------------- Page 19----------------------- Hyperplasie simple ----------------------- Page 20----------------------- B- Hyperplasie complexe : - Phénomène focal. - Augmentation importante du nombre de glandes avec G/c > à
3.
- Glandes tassées avec grande variabilité de taille et de forme.
- Ramifications à contours irréguliers.
- Projections papillaires intra-glandulaires.
- Aspect des cellules et des Noyaux identique à celui de
l’hyperplasie simple.
- Diagnostic différentiel : endomètre en phase sécrétoire
(vacuoles)
----------------------- Page 21-----------------------
L’hyperplasie complexe
----------------------- Page 22-----------------------
C- Hyperplasie atypique : hyperplasie simple ou complexe présentant
au fort G les critères cytologiques et nucléaires d’atypies :
- Stratification nucléaire.
- Noyau arrondi.
- Membrane nucléaire épaissie
- Chromatine irrégulière, mottée, clarifiée.
- Nucléole proéminent.
- Cytoplasme abondant, éosinophile.
- Les mitoses ne sont pas très considérées.
- Diagnostic différentiel : adénocarcinome endométrioïde bien différencié
(intra-muqueux):
- Architecture cribriforme confluente.
- Stroma réaction desmoplasique.
- Aspects infiltrants même minimes.
- Mais le diagnostic reste difficile sur matériel de curetage.
Remarque : les atypies sont généralement focales et se voient surtout dans
l’hyperplasie complexe
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----------------------- Page 24-----------------------
Pathologie tumorale
1- Tumeurs benignes : dominées par les tumeurs
mésenchymateuses.
A- Leiomyoma :
- macro : tumeur nodulaire encapsulée unique ou multiple,
de siege variable (fond, s/muqueux, intramural, s/sereux,
accouche par le col).
- micro : proliferation de cellules musculaires lisses
regulieres d’architecture fasciculée.
B- Tumeur bénigne épitheliale (polype) :
Se developpe à partir de la muqueuse endomètriale, à
base pédiculée ou séssile composée à l’histologie de
glandes et de chorion cytogéne.
----------------------- Page 25-----------------------
----------------------- Page 26-----------------------
----------------------- Page 27-----------------------
----------------------- Page 28-----------------------
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De l’hyperplasie au Kc
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2- Tumeurs malignes :
A- Tumeurs epitheliales :
- Dominées par l’adénocarcinome, cancer hormono-dépendant
touchant la femme ménopausée
- Terrain : obesite, HTA, diabéte
- Clinique : métrorragies
- Ana-path : materiel friable, encephaloide tapissant les surfaces
utérines, infiltrant ou non le myometre.
- Micro :
• ADK endometrioïde (8o%) :
- Architecture tubulo-glandulaire : formes différenciées.
- Confluence glandulaire avec nappes solides: formes peu différenciées.
- Cellules cylindriques, stratifiées, avec atypies.
- Association fréquente à des foyers de métaplasie malpighienne (différenciation
squameuse dans 20 à 50%)
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----------------------- Page 32-----------------------
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• ADK mesonephroide a cellules claires
• ADK adénosquameux
• ADK villo-glandulaire
• ADK mucineux
----------------------- Page 35-----------------------
Adénocarcinome à cellules claires:
souvent de haut grade
----------------------- Page 36-----------------------
Adénocarcinome villo-glandulaire
----------------------- Page 37-----------------------
adénocarcinome mucineux
----------------------- Page 38-----------------------
Invasion myometre
----------------------- Page 39-----------------------
B- Tumeurs mésenchymateuses :
• Leiomyosarcome : tumeur mal limitée, infiltrante, avec
hémorragies et nécrose.
- Micro : prolifération de fibres musculaires lisses
irregulieres (atypies cytonucleaires) avec mitoses
anormales et perte de la fasciculation.
• Tumeurs du stroma cytogene
• Tumeurs mullerienne
----------------------- Page 40-----------------------
Leiomyosarcome
----------------------- Page 41-----------------------
Facteurs pronostiques
1\Classification FIGO:
Stade1: 1a: TM limitée à l’endomètre
1b: invasion< ou= à la 1\2 myomètre 1c: invasion sup à la 1\2 myomètre Stade2: 2a: envahissement des glandes endocol 2b: envahissement du stroma cervical Stade3: 3a: envahissement de la séreuse utérine et\ou les annexes et\ou cyto peritonéale + 3b: metastase vaginale 3c: méta ggaire pelvienne Stade4: 4a: envahissement de la muq vésicale 4b: méta à distance y compris inta-abd et\ou gg inguinaux ----------------------- Page 42----------------------- 2\Grading histologique (OMS) : • Architecture : - G1: < 5% de zone solide (survie à 5ans 88%) - G2: 6 à 50% de zones solides (survie à 5ans 75%) - G3: > 50% de zone solide (survie à 5ans
58%)
• Atypies nucléaires
• Nombre de mitoses atypiques
3\Type histologique : Les carcinomes séreux
papillaires à cellules claires sont plus agressifs
4\invasion vasculaire et lymphatique
5\Extension cervicale
----------------------- Page 43-----------------------
Embols lymphatiques
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